j'y étais, je raconte

racontez-nous vos courses afin que nous puissions tous en profiter....je ferai aussi quelques interviews sur les courses afin d'alimenter cette page.

Maxime, :marathon de paris 2022
Et de 10 !!
10ème marathon de Paris après 2006 et toutes les éditions depuis 2013 😍
Et je ne m'en lasse pas...
Arrivée vers 8h à la tente Schneider, c'est sur que c'est plus facile dans ces conditions d'accueil. Un bon thé pour se réchauffer car ça caille bien ce matin mais Le beau temps est là et ça va se réchauffer.
Rdv avec mon pote Franck devant l'arc de Triomphe pour la traditionnelle photo et on se dirige tranquillement vers notre sas pour un départ vers 9h20.
Étant en meilleure forme qu'en octobre pour l'édition 202021 je table sur une allure autour des 6'00 pour passer sous les 4h30 tranquillement, enfin autant qu'on peut l'être en fin de course.
Je suis dès le départ à peine plus rapide que prevu mais bien et j'arrive à rester dans le rythme jusqu'au 24ème. Je marche à chaque ravito, comme d'hab, pour mieux relancer ensuite. Je savoure la bonne préparation, l'ambiance, la météo idéale malgré le petit vent et j'ai même la chance de faire 6 bons kilomètres avec mon pote Noël grâce à qui les kilomètres défilent dans le bois de Vincennes.
La rentrée dans Paris à la porte de Charenton est toujours autant au top. Bon, on se prend le vent froid de face quand même 🥶🤣
Kilomètre 24 le petit arrêt habituel avec les fans et ça repart mais bon ça commence à tirer un peu. Je file au ravito du 27ème où je m'autorise un arrêt étirements et j'ai bien fait. En repartant je retrouve des jambes jusqu'à la Tour Eiffel où je choppe une.bouteille d'eau pour la boire plus loin mais comme c'est descendant derrière je continue et les kilomètres s'enchaînent, ceux que je déteste en général mais Le mental est là et je gère pour faire entièrement l'avenue de Versailles sans craquer.
Sur Exelmans je me ravitaille en marchant un peu avant d'attaquer la belle côte du 35ème, qui passe. De même je choppe une bouteille pour la boire dans le bois de Boulogne mais en fait je ne le sais pas encore mais je ne m'arrêterai plus jusqu'à l'arrivée.
La volonté de rester sous les 4h30 aura été plus forte aujourd'hui. Faut dire que j'avais trouvé le bon rythme. Je me permet même d'accélérer dans le dernier kilomètre avec les encouragement de mes proches à l'arrivée.
Je savoure cette belle édition avec une.joie incommensurable. Bref, j'ai kiffé 😍😍
Maintenant repos mais rendez-vous l'année prochaine pour le 10 à la suite. "Oh oui oui oui"

Maxime : Trail d'auffargis 2022
42 qui font 45 😱
Arrivé sur place avec un petit -1°C heureusement le soleil qui sera de la partie toute la journée réchauffe vite l'atmosphère.
Départ commun du 24 et du 42 ça bouchonne sur les premières montées. Le temps est idéal et je me laisse entraîner dans un groupe qui avance bien. Je finis même par rattraper Sylvain et Pascal qui n'étaient pas très loin devant. On fait un bout de chemin ensemble mais un peu avant le 1er ravito je les perds et ça commence à tirer. En fait je relance trop tôt en haut des côtes mais je ne le sais pas encore...
Ravito qui fait du bien du liquide et même du solide avec les barres substitut de repas... bon ça reste trop bouratif et je n'arrive pas à finir la mienne surtout dans la grosse côte après le ravito. Ça tient encore jusqu'à la bifurcation 24/42 vers le 19ème où je me retrouve d'un coup tout seul. J'aperçois un compère devant avec lequel on va faire les kilomètres jusqu'au 2ème ravito. Un super accueil des bénévoles qui nous félicitent d'avoir continuer et nous encouragent pour la suite. Encore 2 kilomètres ensemble après et je commence à craquer sérieusement. L'enchaînement quasi ininterrompu des montées descentes commence à avoir raison de mes relances. Le pire ce sont les descentes raides où mes jambes prennent cher. Long passage à vide où mon cerveau et mes jambes ne veulent plus avancer. Le plaisir a entièrement disparu et c'est d'autant plus difficile de se remortiver en errant seul pendant 3 bons quarts d'heure. Finalement 4 poursuivants me rattrapent et j'arrive à leur emboîter le pas jusqu'un peu après Dampierre. La fin est une succession interminable de montées descentes toutes plus raides les unes que le autres. Ça fait du bien au moral de croiser les bénévoles lors des traversées de route. J'arrive finalement au 42ème en quasi 7 heures mais l'organisation nous a fait une surprise en rajoutant quelques kilomètres et surtout 3 côtes bien bien raides. A la limite du sadisme 😛.
La bière et les copains du club m'attendent donc j'essaie d'accélérer pour terminer mais il me faudra encore la demie heure pour terminer avec une ola qui fait chaud au cœur.

Maxime sur la ste--Lyon nov 2021

Après l'abandon sur blessure en 2018 et la pluie non stop en 2019, j'étais venu chercher la neige et le moins qu'on puisse dire c'est que nous avons été servis cette année ❄️❄️❄️Départ à 0h30 avec Éric et Saïd dans le dernière vague pour rester au chaud le plus longtemps possible et par la même occasion éviter la tempête de neige au départ des autres vagues. On a très vite chaud dans les premières montées pourtant enneigées vers Sorbiers. Le parcours se fait plutôt bien jusqu'au premier ravito à Saint-Christo et je me prend même à rêver passer entre les flocons ou les gouttes 🐨 Que nenni la météo se gâte vraiment en montant vers Sainte Catherine avec un bon vent d'ouest qui rabat la neige à l'horizontale. De face, c'est direct dans les yeux... La neige elle veut pas que tu la regarde ! Au 25ème je commence à avoir froid et je n'arrive plus à relancer. Je me cale en mode rando les 2 mains dans les poches. Je perds Éric et Saïd à ce moment là. Une fois passé en pneus hivers (vive les chaines achetées la veille !) je trouve même une bonne allure mais le mental commence à défaillir. Vais-je ou ne vais-je pas monter dans le bus à Sainte Catherine 🚌 ? Le ravito du 32ème arrive et me fait vraiment du bien : 3 verres de soupes, 2 de thé et je ne tergiverse pas trop pour repartir et quitter le ravito de la tentation pour attaquer les 2 dernières grosses côtes. Au passage les bus me narguent comme des sirènes mais je suis bien décidé à monter au Signal, point culminant de la course à 934m, dans l'enfer blanc. A la sortie de Sainte Catherine le bénévole commence à vouloir retirer le balisage. On est à 35 minutes de la barrière horaire et du coup ça me motive pour en remettre un coup dans la première longue montée. Derrière ça redescend dans un désert de glace (je ne sais pas si la vidéo passe dans Strava)... C'est magnifique 😍 ! Le jour commence à poindre et même si je ne suis qu'à la moitié de mon temps de course le moral est là. S'ensuit la montée au Signal de Saint André battu par le vent et la neige, toujours. Derrière on se dit qu'on va pouvoir bien redescendre, retrouver de la chaleur et enlever les chaînes, ce qui devient possible au 3ème ravito de Saint-Genou : pas de croissants chaud pour le petit-déjeuner. Toujours de la soupe et du thé mais ça me suffit vu les réserves que j'ai faites dans les restos lyonnais ces 2 derniers jours 😋. Je finis par manger une barre que j'avais en stock et ça fait du bien. Avant dernier ravito de Soucieu, ça commence à être long et j'ai sommeil depuis pas mal de temps. Des que je peux je relance en me disant qu'il y a moyen de gratter des places petit à petit et au vu de mes stats Live Info ça paye. Chaponost : reste 13 bornes. Je croise avec grand plaisir Ayman collègue de Lyon. Au menu cette fois des chips : en même temps ça doit être l'heure de l'apéro. Et là je pense à la 🍺 de l'arrivée. Je repars en décidant de continuer à gratter des places et je suis super satisfait de ce dernier relais où je relance tout du long jusqu'à l'arrivée que je savoure comme jamais. Au final j'arrive à remonter 657 places depuis Sainte Catherine et je finis plus près de 14h que de 15, ce qui n'était pas gagné au vu de mon état dans la nuit. Et pas si loin derrière mes 2 compères. Bref, une immense satisfaction mais je pense que la prochaine se fera en relais. C'est bien le relais 🤣






OLIVIER :Trail des druides 48 km

9 octobre 2021
Aubusson d’Auvergne

Voilà, je m’y colle, le ressenti de mon premier Trail de plus de 45 km, avec les potes du club.
Pas super entraîné, mais assez en forme, je suis en mode no stress. Mumu se marre quand je lui dis que mes semelles n’ont plus de crampons, que mes bâtons de marche nordique 1er prix de chez Décathlon font tâche parmi les traileurs, et surtout que je viens de déchirer ma poche à eau, m’obligeant à gérer la course avec 2 flasques de 1/2 l. Ça part mal.
Il devait faire beau, mais c’est dans un brouillard bruineux que le départ est lancé à 11h du matin. Dans la cohue des premiers mètres, Mourad part devant, David juste derrière, puis Thierry, Magali et Alain ( en duo pour le meilleur et pour le pire), et moi.
On passe devant un joli château, ainsi que dans son jardin, puis on rentre dans la forêt, on y restera quasiment jusqu’à la fin…
David est devant moi mais je l’ai encore en visuel, je ne perds pas espoir de le rejoindre. Magali et Alain me doublent comme des balles dans une descente rocailleuse, je me fais chambrer en passant, c’est vrai que j’ai tendance à laisser le frein à main si c’est pas roulant, trop peur d’y laisser une cheville… Mais bon, je les reprends dans la montée suivante, hé hé !
Premier ravito à 18 km, bénévoles vraiment gentils, le plein des flasques, quelques morceaux de fromage, et go. Au 20 eme km, je commence vraiment à cailler, première fois que je dois remettre des couches au milieu d’une course, mais c’est tellement humide…De la boue, de la forêt, les montées et descentes se succèdent, mais vers le 24eme km, une descente bien accidentée, un excès de confiance dans la foulée, une seconde d’inattention et crac, la cheville gauche qui se dérobe dans une douleur aiguë, suivi d’un joli roulé boulé. C’est fini, j’ai envie de hurler de colère contre moi et ma maladresse. Trois traileurs s’arrêtent pour m’aider, me propose de me porter jusqu’au prochain ravito (!), merci beaucoup les gars, c’est ça l’esprit Trail. Je tente quelques pas, c’est douloureux mais pas plus que ça, je leur dis que je peux marcher seul, c’est bon, j’abandonnerai quand je verrai des bénévoles à une route. Après 10 minutes de marche, je tente quelques foulées, la cheville commence à gonfler mais la douleur est gérable tant que je n’allonges pas trop la foulée et que je lève le pieds dans les descentes. Ça ne doit pas être trop grave. Le moral remonte, je peux finir ! Deuxième partie de course pas passionnante, je me fais doubler par vraiment beaucoup de monde, mais tant pis, l’objectif est maintenant juste de finir la course. De temps en temps, j’engage des conversations avec des partenaires de misère, ça passe le temps, ça réconforte, on est tous nazes. Ça y est, j’entends la sono de l’arrivé de la course, c’est bientôt la fin, mais non! Le chemin nous fais faire encore une boucle et un tour de lac! Encore 5 km, les sadiques…
Cette fois c’est bon! L’arrivée en visuel, les amis du club sont là ! Ça fait trop plaisir! Merci, merci….
Mourad est arrivé depuis une petite heure, David 1/2 heure, et Magali, Alain et Thierry juste une minute derrière moi !
Tous finishers !
C’était pas la plus belle course de ma vie, mais je retiendrais de ce week-end la rigolade au gîte, notre complicité et notre bienveillance, qui font que c’est toujours un plaisir de se retrouver.
Vivement la prochaine


Laurent : corrida d'issy les moulineaux
pendant que certains cherchaient le Père Noël dans la vallée de Chevreuse, j'en ai vu passé des milliers à la corrida d'Issy les Moulineaux.
Pour ma part, j'ai participé à la course non déguisée dans l'espoir d'améliorer mon temps sur 10kms (42'45).
L'objectif est donc de tenir une allure de 4'10 au km pour faire moins de 42'.
Cette tentative était mal engagée car mon dossard n'était pas inscrit dans un sas préférentiel.
Je suis donc parti du milieu du peloton au niveau du meneur d'allure des 50'.
Le départ est donné., En jouant des coudes, j'arrive à trouver des allures rapides, même plus rapides que prévu.
3'58 au premier, puis 4'03, 4'08, 4'04 malgré le faux plat montant puis 4'01 dans le faux plat descendant pour arriver à 20'16 aux 5000m.
Je poursuis dans ma lancée, 4'00, 4'01 puis le 8ème km fatidique en 4'15.
Ça devient difficile mais je sais qu'il y aura le faux plat descendant pour relancer, 4'09 et 4'05 pour conclure en sprint les derniers mètres.
Au final, je réalise une énorme performance, 41'19 !
Record perso pulvérisé !
Au classement, je finis 790e sur 2904 et 174e V1 sur 559.


Nath sur le Trail de belfort
Trail de Belfort 56 km : entre la pluie, le vent, la grêle, la neige, la boue, mes genoux qui déraillent, j'ai survécu (si, si et prête pour un autre trail, même !)

Mais qu'est-ce qu'il m'a pris d'avoir dit oui à Dédé me suis-je dit au départ de la course de Belfort,à 7 heures du mat. Ballonnée par un pain au chocolat mangé à 5h30 du mat (bah quoi, il faut que je prenne des forces), me voilà en train de gravir la montée du village de Giromagny sans échauffement, à peine réveillée. Il fait nuit, mais la montée est sympa, des cracheurs du feu nous accueillent avant la forêt. Dédé est bien sûr devant (il avait une peur bleue que je ne le rattrape).A peine 5 km et plouf me voilà la godasse droite dans l'eau (baptisée, je suis). Il faut que j'arrive avant 9h45 au premier ravito, car sinon je ne passe pas. Oh Dieu Dédé faites que je passe !
Au premier ravito, Luc m'attend avec mon rechange (merci mon coeur !). Il fait très froid, le vent souffle, je me caille les miches !! J'enfile le super maillot à Dieu dédé (heureusement qu'il était là sinon je n'avais pas de vêtement chaud) et me voilà repartie comme en l'an 40. Deuxième challenge : deuxième ravito avec une barrière horaire de 12h15. Ca commence à piquer, le sol est glissant, il pleut, et je coure à deux à l'heure (ah les descentes à la con). J'en profite pour papoter (on ne se refait pas, mais avec des filles cela va de soit ;0). Deuxième ravito, il flotte, il vente. L'enfer quoi ! Vite je m'abrite. Luc m'attend un peu plus loin. Une petite soupe et c'est reparti mon kiki. Mes pieds sont trempés, mais le plus dur est à venir, trois côtes mortelles, dont la piste noire. Et moi qui n'ai pas pris de bâton (la suite au prochain épisode, car c'est pas tout, mais il faut bosser) 
 La première côte, à travers la forêt, pique déjà dure, les feuilles sont glissantes, les rochers coupants, il y a des cordes pour ne pas tomber dans les ravins. Tout le monde en chie.Personne ne parle, tout le monde se concentre sur la montée.La vue du lac en contrebas est magnifique, mais pas le temps de faire une photo ou de flâner. La pluie revient par intervalle, avec de la grêle. Je me suis fait une copine, Eléonore (et non pas de Hugues Jackman en vue ! c’est sûr il ne doit pas faire Belfort, trop facile), dans la vingtaine ; c’est aussi la première fois qu’elle fait Belfort. On courre ensemble. On arrive à la piste noire. Le mur ! vertical. Eléonore est devant. Un mec sympa me propose un de ses bâtons (tout le monde en a, sauf moi)Il ne connaît pas Nath et sa super technique. Un cul qui monte…la technique. A quatre pattes, j’escalade la piste noire et croyez-moi, bye bye les mecs en bâton et Eléonore. J’ai réussi à tous les griller avec ma méthode. J’entends soudain des rires. Chouettela côte est terminée ? Bah à quatre pattes, je n’ai pas trop le temps de regarder ce qui est au-dessus de moi. Quand je lève la tête, je vois un plat…mais tout de suite après cela remonte. Les rires étaient nerveux, crotte. Super Nath recommence la montée, mi-quatre pattes, mi-debout (je me dis que les gens derrières aimeraient peut-être profiter du paysage au lieu de voir un cul !). Là-haut, je lève les bras en signe de victoire et traite les gens en dessous de grosses feignasses (mais non lol). Eléonore m’a rejointe. Du plat…enfin, je peux accélérerJ’ai des compliments sur ma montée. Cela fait plaisir ! Malgré le plat, c’est dur de reprendre son souffle après une montée pareille, mais pas le choix, l’heure tourne, il faut que l’on soit au troisième ravito à 16h30, sinon on ne passe pas. Impossible pour moi ! Je n’ai pas fait tout cela pour rien. Une warrior d’Usoam n’abandonne pas ! A quelle heure est le ravito ? On ne sait plus, mais il tarde. Surtout qu’une autre côte se profile, moins pentue, mais beaucoup, beaucoup plus longue. On a dépassé les 46 bornes et pas de ravito en vue. Le moral flanche, car l’heure tourne, nous n’y serons jamais ! Je sais qu’il faut que je garde un moral fort sinon c’est la cata. Soudain, tout le monde accélère, on est un groupe de cinq coureurs qui se suivent. Une pancarte jaune et une ferme au loin, hourra !! Fausse joie, ce n’est pas le ravito. Eléonore flanche à son tour. Cette fois, c’est moi qui lui remonte le moral, c’est ça la solidarité ! 16h23 et toujours pas de ravito. Là, j’ai le moral dans les chaussettes. Je ne passerai jamais ! D’un coup, je vois les autres devant cavaler. Le ravito est là, il nous tend les bras. Je trottine à donf Je passe ? Oui !!!!  J’ai passé le troisième ravito de justesse. Il s’est remis à pleuvoir, il y a trente minutes, on a eu de la neige. Je demande un thé. J’ai 1h20 pour arriver, après je ne serai pas comptabilisée. Je ne finis pas mon verre, je n’aurai jamais le temps, surtout que je n’ai plus de genoux. On me dit qu’il reste 10 km, comment je vais faire ? Eléonore est passée devant, moi je peine. La vierge apparaît !! Une grande statue, blanche, immaculée. Athée, je prie quand même. On ne sait jamais, imaginez si la vierge existe bien hein ! Petite montée et grand plat. J’accélère. Le plat, c’est mon domaine. Je dépasse Eléonore, surprise. Bah, elle connaît pas super Nath et ses pouvoirs magiques, la potion de Dieu Dédé. Puis un long long, long, ultra long calvaire m’attend. Il n’y a plus qu’une longue, longue descente. Je ne peux plus accélérer, impossible de courir, mes genoux refusent. Mon groupe est passé devant, moi je traîne. Je pleure de frustration, je n’y serai jamais à temps ! Il repleut, je suis trempée, je commence à avoir froid. Je suis seule, sans lampe et le soir commence à tomber dans la forêt. Je chiale comme une madeleine. Quand je vous dis que je suis une vraie gonzesse ! Un mec me dépasse. Je suis la dernière ? Puis, je me dis que ce n’est pas en chialant que je vais y arriver. Le moral remonte. JE DOIS FINIR ! Un coup de pied au cul (si, si, je suis très souple) et me revoilà repartie, même sans genoux. Le terrain glisse, de la boue. Enfin je vois une trouée. Je vois Luc et Dédé, j’arrive en pleur. Putain, je suis bien une fille, moi. Ce n’est pas terminé, l’arrivée est à 500 mètres, je vois trois mecs devant. Je les grille (nonmais !merci vierge Marie et petit Jésus) et j’arrive encore en chialant. Je suis passée ! J’arrive dans les dernières (mais pas dernière, dernière hein), mais quelle fierté d’avoir terminé. Je me dis que je ne recommencerais plus jamais ! Et puis le lendemain, je n’ai qu’une seule envie….Recommencer, mais cette fois en mieux !!A moi les verticales, les bornes, Nath arrivvvvvvvvvvvve
Laurent sur le semi de vincennes

Coucou,
Pendant que certains et certaines gravissent des montagnes, je me promenais dans le bois ce dimanche matin pour le semi de Vincennes.
Résultat, record battu de 2 minutes avec un temps de 1h33'22.
Cette course était pour moi, un objectif fort.
J'ai démarré ma préparation, il y a 3 mois pour revenir au niveau.
Ma stratégie de course était de faire tous les 5000m en moins de 22' et tout donner sur le dernier mille.
Il faisait très frais ce matin, surtout lorsqu'on porte uniquement les couleurs du club.
Comme d'habitude, je suis parti très vite pour bien m'installer dans la course.
le premier 5000 passe en 21'36, le second en 21'40, le troisième plus difficilement en 22'44, puis un quatrième très dur en 22'56.
A la fin plus de jus pour finir en trombe.
Mais l'objectif est presque atteint, je visais 1h32~1h33.
La semaine prochaine, je vais vraiment suivre le programme du coach : footing récup, footing récup...
Bon dimanche
Laurent




Nath : week end choc a mondeville

Oui un grand merci pour ce super week-end !!
Les autres, vous avez loupé.
Soirée extra - un grand moment d'anthologie samedi soir avec Syvie !!
Un repas au restaurant gargantuesque - après il a fallu courir une heure plus 
tard (du plat nous disait Dédé....je vous laisse deviner !)
De la pluie mais pas trop. Il faisait même très lourd. On se serait presque crue dans les caraïbes avec la plage de cocotiers et les vahinés. Bon après 15  bornes et des montées, on y croyait presque....Si je vous dis que même pas mal !!!
Des parcours d'enfer, des côtes, des côtes....ha tiens une descente !
Avec un Titi qui ne tenait plus sur ses jambes (il devait avoir les filles devant et a été perturbé !) et l'accident de notre pauvre Yann qui s'est bien amoché. Où avait-il son regard ? (Perturbatrice, va, Audrey !!).  On a du coup échappé à la côte des Italiens. Enfin presque pour Vivi. Quelle classe notre Yann 
quand même !
Et n'oublions pas notre chambre de filles et de garçon (Luc était ravi avec quatre filles pour lui), avec son bordel. 
Bref, les femmes nous envieront nos fesses en béton (si si je vous assure avec tout ce qu'on a fait), les hommes nous envieront, euh...., regarderont nos fesses en béton. A qui les mini bikinis rikiki cet été hein ? ! A nous.
Donc vive NOTRE Dédé et NOTRE Isa et n'oublions pas quand même NOTRE Mumu !!!

Et bravo à tous les participants !!!!


Catherine : cross de longjumeau  - janvier 2016


bonjour,
alors je raconte, mais je n'y étais pas ! Enfin pas avec un short, des baskets piquantes et le maillot du club ! Mais comme ce n'est pas parce qu'on n'a rien à dire que......


Donc, dimanche je participais par procuration au cross départemental, qui cette année encore, quelle chance, se trouve à 3 km de la maison ! Le rendez vous pour poussinette est prévu à 10h30..Je pars donc à 10h15... Et là, première chouette surprise, viennent sonner à la maison Sylvie , Séverine et Elo qui font leur footing matinal. Après avoir errer dans Savigny à la recherche de la maison elles continuent leur route pour aller encourager les garçons. Je leur propose de les déposer, la réponse est sans appel :" Mais non ! on court nous !" Elles ne sont pas courageuses Hein?! Bravo les filles, voilà donc pourquoi vous terminez vos marathons !

Je pars donc ( en voiture) et après un petit demi tour car j'ai oublié les pointes (SIC). Connaissant les lieux, je me gare au parking du RER, ça fera échauffement pour les filles ! deuxième chouette surprise, les sportives arrivent en même temps que moi. on rejoint le parcours où oeuvrent les Masters hommes ! 
Nous croisons tout à tour, et pas dans l'ordre DD, ultra concentré, Mika idem, Moumou, qui me lance un " salut Kat", Ismael qui lui se contente d'un " j'en ch... grave ", Laurent qui cherche d'où vient cette voix, Saïd et Lakhdar, qui lèvent discrètement la main, Luc surpris ( dans ce qu'il restait de sa lucidité on sentait le "mais c'est qui ?"), Alain qui cherche encore qui l'a appelé (lol), et au loin la cloche, qui me laisse penser qu'Isa n'est pas loin, ( mais pas cloche , comprend qui peut...); j'arrive enfin au stade. j'en ai déjà plein les baskets ! ( de la boue bien sûr !)

 Je laisse mes poulettes enfiler leurs pointes, à peine on s'approche du sol et vlan, déguiser ! l'une courant à 11h30 et l'autre à 12h15, j'ai le temps de faire des aller/retours pour encourager/réchauffer/changer  et surtout patauger dans le gras/gras ! Dédé est parti se changer, Isa se restaurer, Moumou en est à sa troisième barquette merguez /frites !!!! Et puis c'est la course des Benjamines. On a la cloche, Isa a le pouet, Claire a perdu ses couleurs mais pas son enthousiasme, et nous voilà à beugler le nom de Julie !!!  toujours les pieds dans bouillasse. A chaque arrivée une ou deux chaussures seules terminent sur le podium, à la recherche d'un propriétaire ! La pointe esseulée a eu autant de succès que les vainqueurs de chaque catégorie !
on encourage Farès, et c'est l'heure pour moi de rentrer, il n'yu a plus une surface propre sur 10 cm du bas de jean !
La pression monte pour Isa qui voit le terrain se pourrir à chaque tour davantage ! Non seulement c'est dur parce que plein de petites bosses, mais en plus c'est mou  !
En rentrant, une grande pensée pour les filles, surtout lorsqu'il se met à tomber une bonne saucée !

Ceci étant, j'ai une nouvelle fois pu constater et apprécier la générosité de Nos Coachs adorés, le respect de chacun et chacune  face  l'effort de tous et le plaisir de venir et/ou encourager les uns et les autres sur place, par mail... FIERE d'être dans ce club ! merci à tous !


Fatima : La by night"le 7 Novembre 2015
 
Ce trail de nuit a été pour moi une grande première, c'était un 21 km dans la forêt de Mondeville . Nous sommes partis à 16 heures du stade. Une fois sur place nous avons récupéré nos dossards .Le départ a eu lieu à 17h30 et j'étais accompagné de Mourad .Nous avons traversé 3 km de champs avant d'arriver dans la forêt .je me sentais bien pendant le départ et j'ai gardé un bon rythme . j'ai commencé à allumer ma lampe une fois dans la forêt et là j'ai senti les premières sensations de trail de nuit, rien à voir avec les courses en journée .Plus les kilomètres défilaient et plus la nuit tombait et je me suis retrouvée dans une ambiance spéciale mais super agréable. Il fallait faire très attention à ne pas chuter, j'étais donc toujours concentré.Heureusement j'avais une super lampe sur le torse, comme " Iron man" Je me suis retrouvé seule pendant la course car parfois il y avait une distance entre les coureurs et moi . Mourad n 'étais jamais très loin et il était toujours là pour me donner des conseils pour éviter la chute " attention une pierre, un tronc etc...). J'ai commencé à sentir la fatigue au bout du 16ème kilomètres ( Mourad me donne un gel , et hop ! C'est reparti...Il a fait chaud pendant la course et c'est mieux comme ça car au moins j'aurai une bonne image des trails de nuit. Et là nous arrivons aux 3 derniers kilomètres de champs qui m'ont paru interminable.J'entends encore la voix de Mourad qui me dit allez c'est fini ! accroche toi... Nous arrivons enfin et toute l’équipe nous attendais et m"encourageait. J'ai beaucoup aimé cette aventure et j'espère en refaire une autre avec les copines du club .Bises Fatima 



Laurent : cross de cerny
Bonjour,

Superbe dimanche pour faire un cross !
Un brouillard toute la matinée mais il ne fait pas froid.
Le lieu est très sympa, le parcours très difficile avec un terrain qui varie beaucoup : herbe, boues, sable, petits cailloux.
J’ai opté pour les pointes de 12 qui m’ont permis de gagner des places lors des passages gadouilleux.
Je suis très content de ma course que je finis en 38’14 les 8,4 kms soit 13,2 km/h.
Mais au classement, je n’arrive toujours pas à être dans la première partie en finissant 21 sur 32 V1 et 51 sur 82 au scratch.
La saison ne fait que commencer…
Bon dimanche.


Laurent.

Laurent : eco trail de Paris 2015
Bonjour,

Voici le récit de ma course et deux photos :

Après un petit déjeuner très protéiné (Œufs, jambon et yaourt), nous voilà partis Saïd et moi pour l’Ecotrail de Paris 80 kms.
C’est une grande première pour nous 2.
Sur le point de départ, il fait froid, les boissons chaudes ne sont pas de trop et je change ma stratégie d’habillement en ajoutant un sous-vêtement haut manche long.
Je perds Saïd de vue et je retrouve mes collègues « fous furieux » sur la ligne de départ.
12h, c’est parti !  je laisse partir mes collègues et je me cale sur une allure de 11 km/h jusqu’au premier ravitaillement.
La base de loisir de Saint-Quentin est magnifique mais c’est très plat, donc pour l’instant tout va comme un petit footing du dimanche.
Premier ravitaillement, 11,3 de moyenne, c’est plus élevé que ce que j’avais prévu mais c’est toujours comme ça dans mes courses !
Je prends le temps de me recharger en eau, manger du salé (saucisson, tuc, cacahuète, …). Les stands sont très variés.
C’est reparti et maintenant la course commence avec les premiers dénivelés grimpés en marchant.
Je retrouve Saïd, pour un petit encouragement, nous nous croiserons souvent durant toute la course, faisant parfois de bouts de route ensemble.
Mais en fonction des moments de forme de chacun, nous sommes restés indépendants.
Les kilomètres défilent, le parcours traverse le domaine de Viroflay, qui est également magnifique. Je passe la barre symbolique (pour un coureur sur route) des 42,195 en 4’24.
Puis, je rentre dans l’inconnu, je n’ai jamais couru plus de 44 kms. C’est dur, j’ai un point de côté, mal aux talons (je réalise que le laçage c’est détendu et que mon pied flotte et frotte au niveau du talon).
J’arrive à l’observatoire de Meudon, site magnifique qui a une superbe vue sur Paris. Beaucoup de spectateurs sont là pour nous encourager.
C’est juste un point d’eau, je prends le temps de boire de l’eau pure, j’en rêve depuis plusieurs kilomètres car mon sac ne contient que de la boisson énergisante et je sature.
Direction Chaville maintenant. C’est dur car on repart dos à la Tour Eiffel. Je retrouve Saïd au ravito de Chaville, nous préparons nos frontales et repartons un petit peu ensemble.
Nous traversons la forêt de Ville d’Avray, qui est également un site magnifique pour aller direction le parc de Saint-Cloud.
Il ne reste plus que 20 kms, puis 13 kms lors de l’arrivée au dernier ravito. La vue Paris by night depuis le parc de Saint-Cloud est également superbe.
Ça devient difficile, il ne reste qu’un descente puis nous rejoindrons les quais de Seine.
J’entretiens l’espoir de pouvoir augmenter mon allure sur les quais en prenant un dernier gel mais en vain. Ma vitesse reste autour des 8 km/h.
Petit clin d’œil au Marathon de Paris, je passe devant le siège de ASO.
Plus loin, le siège de Canal+ me rappelle que tous mes neurones sont cryptés, mon corps n’obéit plus à mon cerveau.
Je cours sans pouvoir accélérer. J’arrive à doubler un ou deux coureurs à l’agonie mais dans l’ensemble je ne vaux guère mieux qu’eux. Mais j’applique un conseil d’un collègue : « à la fin il ne faut pas marcher, trottiner fait moins mal au mental et permettra de redémarrer plus facilement ».
La Tour Eiffel devient omniprésente, j’arrive à compte le nombre de pâtés de maisons avant son arrivée mais là, mauvaise blague, on change de rive. Je sers les dents et je continue.
La tour se met à scintiller, j’ai une pensée pour ma petite fille qui adore ce moment mais ça veut dire que j’ai franchi les 9h de course.
Derniers mètres, une voie nous est réservée pour atteindre le pied de la tour.
Ce moment est grandiose, nous passons sur une estrade, les projecteurs braqués sur nous, encouragé par la foule, acclamé par le speaker et la musique à fond.
C’est le moment de délivrance ! L’ivresse et l’euphorie envahissent tout le corps.
Il reste les marches à grimper, mais dans la tête, la course est déjà finie. Je mettrai quand même 4 minutes pour arriver au premier étage.
Même si cela n’est pas comparable aux courses de montagne, Saïd et moi sommes des Ultra Trailers !
Pour ma part, 9h10 à l’arrivée et 8h59 pour Saïd !
Il fera très froid au premier étage, un verre d’eau puis je redescends (en ascenseur) direction les douches et le repas chaud.
Je réaliserai après que j’ai oublié d’aller voir le nouveau plancher transparent, je suis quitte pour recommencer !

Bon dimanche.

Laurent

Sandrine. : la chouette et le hibou

Ah que c’était chouette….

départ 16h30 du stade avec le sourire d’Audrey qui nous souhaite une bonne course, dommage elle n’est pas venue renflouer l’équipe fille USOAM athlé. On arrive à cheptainville, direction le gymnase pour l’inscription où on nous offre un joli turban jaune, CHOUETTE j’en n’avais pas. On se change puis je vous passe les multiples allers-retours aux toilettes avec ma copine nathalie. On arrive quand même à être tous prêts, séance photo obligatoire avec notre CHOUETTE Mumu (super CHOUETTE d’ailleurs avec ses boucles et sa bague assorties à la course) et on part s’échauffer sous la direction du coach. A 18h20 on commence à s’aligner, 700 coureurs ça fait un peu de monde, surtout qu’il y a un goulot d’étranglement au début de la course donc faut partir assez vite m’a dit Alain qui sera mon guide pendant toute la course. OK, je vais quand même essayer de ne pas me griller au bout 3kms mais je décide de mettre le turbot. Top départ, c’est parti et très vite on se retrouve dans la forêt, on passe plutôt facilement l’endroit très étroit, CHOUETTE. Ensuite, je suis Alain, je cours dans ses traces, j’attends la boue qu’on nous a annoncée mais elle ne vient pas….l’atmosphère est très agréable : des lampes, des coureurs heureux et le calme de la nuit. Il faudra attendre au moins 6 kms avant de se salir les chaussettes et là le spectacle des coureurs dans la boue c’est assez CHOUETTE : une glissade à  gauche, à droite, des chutes sur les côtés, devant, derrière bref y’en avait pour tous les gouts mais moi j’ai suivi les conseils de mon guide : « dans la boue et les flaques tu traces tout droit, faut rien éviter ». Alors j’y vais tout droit dans la boue, j’ai l’impression d’avoir des grenouilles dans les chaussures mais au moins je ne tombe pas. A mi parcours, on voit des coureurs revenir vers nous : cata, il y a eu un dé-balisage, on ne sait plus ou il faut aller. on fait alors demi tour nous aussi avec alain qui essaie de se rappeler le parcours qu’il a déjà fait 4 fois (quand même !). Après qq 3 min d’égarement, les coureurs retrouvent le bon chemin (ouf !) et on repart. ça me coupe un peu les pattes cette histoire mais j’m’accroche, j’espère juste qu’on est sur le bon chemin parce que sinon ça risque d’être compliqué la suite de la course. Enfin j’aperçois des bénévoles à l’orée de la forêt, ça y est j’me sens mieux mes jambes se remettent à mieux courir. On nous annonce alors la carrière : montée dans le sable avec une corde,. ça tue bien mais c’est CHOUETTE, je ne connaissais pas, jolie guirlande  de lumière le long de la corde, un avant gout de noël. Encore 4 kms de course, j’me sens bien mais plus pour longtemps car alain est victime d’une crampe à 


la cuisse, il s’arrête  et me dit de continuer, il va me rejoindre…oui mais et si il y a encore un débalisage , je fais comment ??? bon allez je suis forte, je continue . Après 30 secondes de course en solo j’entends quelqu’un derrière moi je lui dit « C’est toi alain ?», « ah non moi c’est michel »…crotte !, j’en entends un autre qui me double, c’est toi alain ?, « ah non moi c’est Jean-Luc ». grrrrr, mais qu’est ce qu’il fait ??? je décide donc de courir à côté de marc qui sera mon guide jusqu’au retour d’Alain aaaaahhh. je laisse tomber Marc, je finis la course avec Alain et là ça y est on sort de la forêt , j’aperçois les maisons, les lumières de la ville, on est arrivés !!! on retrouve le sourire de Isa et Mumu qui nous attendent dans le froid. Après 1h51 de course, je suis ravie, c’était génial, à refaire avec les copines du club l’année prochaine. MERCI Alain.
Said, Lakhdar, Samir : Le Marathon de New york 2014


Jeudi 30/10/14: Nous avions RDV à l'aéroprt Roissy Charles de gaulles pour le départ Samir, Lakhdar , et moi même.
Nous avons été guidés par l'accompagnateur de FRANCE MARATHON.
Lakhdar et samir avaient leur collègues de travail qui couraient aussi et qui étaient là.
Nous étions pressées d'arriver et de découvrir l'ambiance new yorkaise du marathon.
Le vol aller fut un peu long et fatigant et après un atterrissage un peu secoué, on arrivait aux formalités douanières qui étaient très longues.
Le douanier demandait à chacun le motif de sa visite aux USA : I'm here for the  marathon Mr .Fallait parler anglais
déjà.et il fallait le dire soit même et pas quelqu'un d'autre à ta place.
Une fois récupéré nos bagages, nous avions de nouveau un accompagnateur de FRANCE MARATHON qui nous attendaient pour nous mettre dans les différents cars en direction de nos hôtels.
Le voyage a duré environ 1 heure et la nuit était déjà tombée.
Une fois arrivés à l’hôtel, on nous donna les clés, les informations nécessaires etc...
Je devais partager ma chambre avec un coureur italien(pas de jupons) mais il n'était pas là et d'ailleurs je ne l'ai jamais vu et j'ai donc eu une chambre seul.
Après un peu de repos, on avait décidé de se retrouver pour aller diner pas trop loin de l’hôtel qui était situé dans la parti nommé DOWTOWN de New York à proximité du mémorial des anciennes tours jumelles.
Au menu : pattes,pizzas, bière pour certains...
Un peu fatigué, on rentra se reposer .
Vendredi 31/10/14: Réveil à l'aube vers 4h00 du matin sans forcer et des difficultés à se rendormir.
Nous avions RDV tôt le matin pour une visite de Manhattan si l'on voulait.
Samir et moi,on opta pour cette visite tandis que Lakhdar alla visiter staten island  avec d'autres personnes.
C'était quartier libre.
La visite fut très agréable et on s’arrêta pour prendre un excellent expresso au pied de la tour Rockfeller center.
Par la suite, nous sommes descendu du bus avec Samir, pour aller rejoindre d'autres amis de Samir qui étaient en visite à New York et enfin, on s'est rendu en début d'après-midi au jacob javits convention center.
Enfin,on allait avoir notre dossard et être dans l'ambiance du marathon.
C'était un endroit gigantesque avec du monde partout, plein de stand et malgré toute la foule, tellement il y' avait d'organisateurs, nous avions l'impression de ne pas attendre.
Nous récupérons nos dossards et commençons  à faire nos courses dans les stands.Quelle gentillesse,quel accueil de la part des bénévoles qui répondaient à toutes les questions avec toujours le sourire.
Nous retrouvions par la suite Lakhdar et quelques uns de ses collègues et on décida de rentrer à l’hôtel .
Comme il se faisait un peu faim, rien qu'un bon HOT DOG à l'américaine(pour moi).
Le soir : parade d'halloween extraordinaire, magnifique
Samedi 01/11/14 :le matin, après un footing sous une pluie et un vent très fort, on rentra pour se sécher et se changer : les chaussures étaient mouillées et Lakhdar nous a donné la solution : le sèche cheveux.
Nous nous sommes retrouvés juste après pour aller prendre un petit déjeuner à l'américaine , à emporter, muffins, grand café...et aller se promener en veillant à ne pas trop se fatiguer.
Nous sommes allés voir la ligne d'arrivée,faire des photos etc...
Pour ma part,je suis allé à la pasta party, encore un truc de fou et grandiose où vous êtes accueillis comme un roi avec des pattes excellentes et une animation grandiose.

Dimanche 02/11/14 : Réveil à l'aube, à 4h00 pour un petit déjeuner à 5h00 et un départ à 5h30 de l’hôtel.
Le temps était sec,froid,très venteux!!!
On marcha environ 15 minutes avant d'arriver aux quais pour un départ en ferry qui dura en environ 30 minutes. On avait froid mais on s'en moquait.On était tous couverts des pieds à la tête.
On ne ressemblait pas à des coureurs avec nos tenues.
Après le ferry, on nous dirigea vers des bus,et encore une demi heure avant d'arriver à la zone de départ.
Sécurité oblige,fouille par la police et de près.
On se dirigea chacun sur son sas de départ mais comme il était tôt, on pouvait encore discuter : J'avais perdu Lakhdar mais pas Samir.
L'attente était longue mais tout était prévu sur place : thé,café,eau,donuts,barres céréales,boissons énergétiques,gels,bonnets etc... Et pas en petite quantité...

9h30, après de nombreuses pauses pipi, on nous ouvre les sas pour le départ de 9h40 et l'ambiance qui monte en puissance.
Je retire les vêtements en excès pour courir le plus léger possible, l'adrénaline monte, on s'appproche de la ligne de départ, la musique plus fort, le speacker qui parle, le coup de canon, les hélicoptères dans le ciel et c'est parti mon kiki.
Je perds ma casquette dès le départ tellement le vent est fort et elle va sous la voiture de la police : je vais la chercher en expliquant au policier mais aucun problème avec .
Je repars donc contre ce vent qui va nous tenir compagnie durant toute la course.
Les dossards sur le pont font du bruit car ils battent comme des voiles et le froid est là ,les muscles sont pas encore chauds...
Les kms défilent et toujours la même ambiance, des gens super chaleureux, de la musique,des applaudissements, des  cris, des enfants qui veulent que l'on leur touche la main : super ,super,tous ces encouragements.
Tout se passe bien jusqu'au Kms 20, je suis dans les temps : 1h33 mn
Mais après c'est une autre histoire , longue ligne droite interminable, des faux plats, toujours le vent et le froid, le pied gauche qui a mal et qui me dit ralentis etc...
Ma vitesse diminue et je me dis, puisque les 3h15 seront difficile à atteindre, il ne faut pas dépasser 3h30.
J'oublie mon mal car les spectateurs vous aident à vous dépasser et à surmonter votre douleur .
L'arrivée sur central park est interminable et encore un faux plat, je sens que je vais arriver en moins de 3h30 et je passe l'arrivée en 3h27 mn et 24 s.
3675 ème sur plus de 50.000 coureurs...
Que de congratulations: bravos...
Je n'en pouvais plus,j'avais mal et je boitais.
Tout le monde voulait s'occuper de moi ,mais je n'ai pas voulu , j'ai préféré marcher pour retrouver Lakhdar et Samir et les autres du groupes.
On nous donna une couverture de survie et un sac avec de quoi boire et manger et un peu plus tard on nous donna un pancho doublé afin de ne pas prendre froid.
Nous avions un super comité d'accueil à l'arrivée et durant tous le séjour que nous remercions aussi.



Nous avons attendus que tout le monde du groupe arrive avant de repartir par le métro vers l’hôtel.
Nous avons été applaudis tout le long du chemin et dans le métro,les gens se sont levés pour nous laisser les places assises.
Après une douche, nous avons décidés d'aller à time square pour se restaurer et se laisser aller...
J'avais envie d'un énorme cheese cake et je l'ai mangé.
Le groupe alla au BUBBA GUMP pour des crevettes et de la bière, et moi ,je suis allé manger de la pizza et faire du shopping.

Lundi 03/11/2014 : On se retrouva dans la matinée dans le hall de l’hôtel, notre avion partait tard le soir et le RDV était fixé à 19h00 pour le bus qui devait nous amener à l'aéroport.
On en profita,pour faire des achats,dépenser encore quelques dollars avant de reprendre l'avion pour la France.
La journée est passée très vite et dès que nous étions dans le bus pour le retour, le sommeil venait déjà.
Une fois dans l'avion, tout le monde s'est endormi rapidement et pratiquement sur la durée du voyage.
De retour à Roissy, nous avons pris le train jusqu'à Juvisy où Samir et Lakhdar ont récupéré leur voiture qu'ils avaient laissés.

Voilà donc notre récit de notre marathon de new york que je vous conseille à tous car c'est moment inoubliable.

Said.



Laurent : l'ekiden
Bonjour,

Voilà, avec mes collègues de SFR, nous avons bouclé notre marathon en 2h56.

Pour ma part, j’étais le 4ème relais et je devais faire un 10km.

J’avais promis 43’ et j’ai fait 43’06.
Une semaine après mon semi, je ne pensais pas réaliser ce chrono !

Nous aurions pu faire un peu mieux, mais ma remise de relais a été catastrophique : je n’ai pas vu mon équipier passé et nous avons perdu une trentaine de secondes…
Du coup, j’ai attaqué pied au plancher pour passer en 21’17 au 5000.
Je l’ai un peu payé car la seconde partie fût plus difficile, mais je l’ai bouclée en 21’46.

Le nom de notre équipe construit avec les 2 premières lettres de nos noms ne permettait pas de recevoir des encouragements : EBMATAJABALE
Mais comme à quasiment toutes les courses, en courant avec le maillot du club, j’ai eu droit à des «
Allez Athis », « Allez Essonne » des membres des clubs voisins.

L’Ekiden de Paris est très sympa à faire, pas trop de coureurs, beaucoup de supporters, des animations musicales et l’esprit de l’équipe pousse chacun à aller jusqu’à ses limites.
Le parcours, des boucles de 5000m sur les voies sur berges devant l’Hôtel de Ville, est difficile et entrecoupé de montées vers les ponts.

Nous arrivons finalement 91ème sur 526 équipes.

Bon dimanche,
Laurent

Mumu : les 20 km  de paris
7h debout après une nuit plutôt courte... et oui comme dirait Dédé, la course tu la fais trois fois, avant (on y est)/pendant (on y va)/après (je vous la raconte).
petit déj, préparation et départ.... on arrive très tôt et il y a beaucoup de monde. Après 50 minutes de patience où nous n'avions rien à envier aux sardines dans leurs boîtes (mais ça tient chaud), nous nous lançons dans la première côte... et là, je pense à Lakhdar, qui m'avait dit "vas-y cool, ça monte".... nous poursuivons, et nous arrivons dans le bois de boulogne... là j'entendais la petite voix d'audrey me dire, vas-y double les... grille les... (elle ne lâche rien notre audrey).. donc j'accélère un peu. 8ème km, je prends mon petit gel endurance (conseil de mon coach perso) et je pense à catherine car mes jambes me font faire des enjambées extraordinaires... 12ème km, ça descend... une petite pensée pour élo, car nous sortons du bois et il n'y a plus de petite fleurs à regarder... puis une succession de montées et descentes sur les bords de seine... et là je me dis que Christine aurait dû venir avec moi, ça lui aurait plut.... 15ème km j'attaque le gel booster et j'entends la petite voix de dédé me dire... là tu lâches tout jusqu'à l'arrivée . Alors je commence à allonger le pas, 16ème, tout va bien, 17 ème ça commence à être dur... mon copain christophe pioche un peu dans ses réserves... alors je me dis, l'esprit sportif et surtout l'esprit de mon club c'est que l'on s'entraide... je ralentis, je me mets à sa hauteur et je le distrait en lui parlant des bateaux pour qu'il pense à autre chose.... et ça marche... ce grand couillon voit nos supporters (isa, alain, marie françoise, philippe et mireille) et il pique un sprint.... dur dur à deux bornes de l'arrivée... alors j'allonge la foulée et je le rattrape... nous finissons en 2H23 alors que nous avions envisagé 2H30... on est super contents. Maintenant c'est repos et récup avec ma copine compex... merci à tous pour vos encouragements et vos petits mots sympas.... et merci à mon coach grace à qui j'arrive entière,et plutôt en forme. on verra les courbatures demains. Et comme dirait Séverine... ça c'est fait !


Lakhdar : Paris versailles 2014


Paris -Versailles est , selon moi, la plus  belle course sur route. 
Les conditions climatiques étaient bonnes par rapport à celles de l’année dernière.
Cette grande classique d’automne est reconnue pour sa principale difficulté, la cote des gardes que nous découvrons au 6eme kilomètre.
La suite est une succession de cotes et de descentes jusqu’à l’arrivée qui se trouve à la fin d’un long, même très long, faux plat montant.
Pour cette course, comme pour toutes les courses de fond, un sage départ est l’assurance d’une bonne performance à l’arrivée.
Pour être encore plus serein lors de ces courses, il est essentiel de participer aux séances d’entrainement concocter par notre coach Dédé.
Pour avoir participé à la séance de cotes dans le parc de Juvisy, je reste persuadé que faire parti  d’un groupe  ne peut etre que benefique

course des celestins : said


Celestins,Celestines, nous étions 4 ce matin : Audrey,Elo, Fred et moi : Said.
Superbe course,très bonne organisation.Cela ressemble au Paris Versailles : surtout la côte du 13ème.C'était un parcours de 15Kms,pour moi 15Kms 400.Des faux plats, 2 très belles côtes,du bitume et des routes de forêt.Lever ce matin Dimanche à 6H30 pour un RDV à 7H50 au stade. Après quelques doutes sur la route à prendre et le GPS qui nous a joué un tour, nous avons récupéré Fred à Montlery. Nous sommes donc arrivés vers 8H40 au point course pour retirer les dossards.Ensuite échauffement, photo, et voici le départ du 15Kms. Nous rencontrons Nathalie( Boulangère Paray) sur la ligne de départ qui voulait coiffer Audrey à l'arrivée : petite revanche? Je prends le départ et Fred a déjà 10 mètres et me cherche en regardant derrière. Lui connaissait le parcours et pas nous.Je pars à mon rythme en me donnant comme objectif entre 1H07 et 1H15 maxi. 5 kms tranquille et roulant et arrive le 6 ème avec la 1èere côte : ouh la la !!! Je la prends à une moyenne de 11 Km/H et j'arrive au 10ème en 45 min.Je perds 3 places , et je commence à sentir la fatigue dûe à une courte nuit de sommeil : 5 heures!!! Je prends mon gel et je relance la machine, faux plat et arrive le Kms entre le 11ème et le 13 ème. Une côte comme la côte des gardes du Paris Versailles : un mur!!! je marche sur quelques mètres et je reprends en courant. J'arrive finalement en 1H11 , 6ème V2 , 24 ème au général. Fred attendait à l'arrivée : il avait fait 1H09,4ème V1,18 ème au général. Nous attendions Audrey et Elo.Audrey arriva quelques minutes plus trad en 1H18 min et elle fait un podium et même 2 podiums : 3ème au général et 2ème sénior féminine. Après une très longue et très longue attente pour les coupes et réconpenses, nous sommes rentrés très contents de cette course. J'ai la feuille des chronos pour notre coach pour l'étudier pour l'an prochain . J'oubliais : nous avons connus tous les temps et surtout après la course : pluie,vent,soleil etc... J'ai aussi eu une très belle ampoule en souvenir. Nous vous conseillons cette course pour l'an prochain.
 Said.


Marathon de Paris : sylvie


Bonjour Mumu,  pour raconter mon 1er marathon en 4h04,  je dirais que lorsque le 40 e km est arrivée je me suis dit : déjà !  j'ai vraiment aimé l'ambiance on ne vois pas Paris on ne vois que les spectateurs sur tout le parcours ! Le fait de suivre la ligne bleue au sol me donnait des ailes , je faisais le marathon de Paris !!! Super beau temps on se faisait arroser par des jets sur le parcours. La traversée des tunnels se faisait en musique avec jeux de lumière ! Comme j'étais bien à l'arrivée, j'ai fait un sprint avec une fille sur l'avenue Foch de 500m, et c'était fini. A refaire en moins de4h
Bonne recup pour toi aussi et j'espère que ta course s'est bien déroulée ! Bisous

Trail,des arcades : cath

Salut Mumu,
et oui, les chemins forestiers sont de retours !!!
on commence fort : 23km 200 !!! j'avais oublié comme c était long !!!

au départ : Yann, DD, Isa, Camille et son homme et quelques petits copains de Mondeville.
C'est le départ : ça chambre dans tous les sens... et oui la rançon du succès pour DD, je crois que tout le long du parcours on aura papoté avec quelqu'un qu'il connait ! ( Enfin surtout DD, moi j'avais pas assez d'air pour causer !!!)
L'allure est correcte, un peu au dessus de mes capacités, mais je tiens le plus possible ! Sans râler !...enfin quand je dis sans râler : j'envisage quand même de faire uniquement des 10km !!! ( et on n'était qu'au 15 ème....)
Mon coach me soutient, en plus il a mal au genou... C'est la première fois que je vais plus vite que lui dans les descentes... Pour de vrai !! Bon toujours pas dans les montées !!
On croise des copains Vttistes bien surpris de me croiser là !
J'avais un autre souvenir de cette course : le parcours a changé, je le trouve moins beau... De longs chemins très roulants, certes, mais qui, du coup, exigent de l'endurance... ce que je n'ai pas !! !

J'ai la tête de travers, le regard hagard, presque la langue pendante, et pour me maintenir dans la course, DD me relance : "t' entends le micro ?", GRRRRRRR !!!! C'est le problème de tourner en rond ! Reste encore au moins 5 km... DD lui connait ce parcours par coeur !,  : on longe le grillage, et c'est l'arrivée... GRRRRR !!!! ( NON je n'ai pas râlé, c'était dans ma tête !) des champs !
Enfin, au milieu de la route, nos deux supporters : Isa et Yann, appareil en main ! Clic-clac ! ça y est, c'est vraiment l'arrivée !! un demi tour de stade et c'est la délivrance !!!
Quand je pense que lorsque j'arrive, ils récompensent un V5 sur le 11...
en plus de tortue , hier j'ai fait aussi caméléon : les joues confondues avec le Tshirt !!! Heureusement, les oranges à l'arrivée ont permis aux copains de distinguer les différentes parties de mon visage !
Un grand merci au coach adoré ( et je vous entends les jaloux(ses)... z'aviez qu'à venir...Et les "je bosse MOI " c'est pas une excuse, y'en a plein des courses !!!), au photographe et à notre fidèle supportrice !
Je suis contente d'avoir retrouver les chemins verdoyants !
A+

Trail de soulaires : Mumu

Rendez vous au stade à 16h avec mourad et cyril. Cette année j'ai décidé mon pote Christophe a se lancer dans un trail de nuit pour la première fois de sa vie. Il m'a un peu traité de givrée, mais bon, il vient avec moi.
Presque arrivée a destination, soulaires nous accueille avec une averse de grêle... Ça commence fort ! Mais on y est , il n'y a plus qu'à y aller.
Nous récupérons nos dossards, nous nous équipons et c'est parti... Et là, les centres de thalassothérapie n'ont qu'à bien se tenir : de la boue, des flaques d'eau, encore de la boue.... Ça glisse un Max, les chevilles tournent ... Je glisse, je me raccroche a Christophe, ouf, il a bien fait de venir avec moi...je ne suis pas sûre qu'après ça il,restera mon pote. Il me dit : on en est où, je lui répond 3km il me dit SEuleeeemment. ! On en bave ! Dur ! On est dans les bois, on commence a entendre les voix... L'arrivée est proche, allez on tient bon. Et revoilà un champ entier de boue et le vent froid en pleine figure..et puis ça y est, un petit sprint pour l'arrivée, allez encore un effort ... On a terminé . 1h 21 c'est moins bien que l'an dernier ... Mais Christophe ne m'en veut pas, il reste mon pote et je crois qu'il me suivra encore sur d'autres galères.. A moins que ce soit lui qui m'emmène sur les siennes (il fait de la plongée). Je crois que j'ai intérêt à préparer mon maillot de bain, je lui doit bien ça .
Quant a mourad, sua course est partie un quart d'heure après la,mienne. Il arrive derrière moi dans un chemin forestier bien trempé et me tape sur la fesse avant de partir en détalant comme un lièvre... Il y a des rituels dans ce club qui se perpétue même quand le coach n'est pas là. En attendant on a bien rigolé ! A refaire car les organisateurs de soulaires sont charmants !

Les foulées de Vincennes : Laurent


De retour des foulées de Vincennes, je suis un peu déçu de mon temps 43’02s et classé 1126 sur 1979.
Il s’agissait de la course élite réservé au moins de 50’ au 10km.

Le vase à moitié plein dirait que c’est 1’30s de moins que l’année dernière.
Le vase à moitié vide dirait que c’est 17s de plus que la corrida d’Issy.

En tout cas, j’ai essayé moins de 42’ et malgré une première partie réussie, je n’ai pas tenu la cadence à partir du 7ème.
Partie remise…
La corrida d'Issy les moulineaux vue par tortue cath

une superbe course pour moi hier....

Un dimanche comme on les aime. Temps superbe,température clémente... Je sors de chez ma cousine la tête dans les nuages et un costume de mère noël sur le dos ! Je me dirige vers le tram sous les regards ébelués des joggeurs du dimanche qui ne sont pas au couant du calendrier sportif !!!!
Sur le quai c'est rigolo, on se retrouve netre rouge et blanc  + ceux qui camouflent dans leur sac à dos !!!!
A l'arrivée on ne peut pas se tromper ! c'est par là !!!!
Lorsque j'arrive, ce sont les minots qui courent, j'ai une petite pensée pour mes puces qui pourraient être là !!!!
et puis d'est l'echauffement : on ne voit pas grand chose et il fait chaud !!!!! ouf j'ai failli perdre la ceinture !!!!
On se prépare au départ; cette année ils ont fait les choses bien : on part par vagues. Je suis à la corde de la deuxième vague, les organisateurs déconnent bien avec nous , puis on lâche les fauves !!!!
Mon cousin m'a dit, je te vois bien en 50 minutes.... ouhlà, ça fait du 12 à l'heure ça !!!!!
on part. Comme je suis première de la deuxième vague, je ne me laisse pas emmener, je surveille la montre, la foule est présente, la côte se présente !!!! km 3 ! ça passe, récup dans la descente !
 et hop deuxième tour !! fait chaud sous le bonnet ! ah encore la côte qui se présente, avec une foule.....???? toujours présente ! faut suivre hein !!! j'en vois qui relâche !!!!
un peu moins bien, je la termine à pied et puis accélération sur les derniers km...
C'est la fin j'entends un vas-y maman d'une petite voix familière :clairinette est là !!! allez je pousse encore un peu... Je me paye un videur qui arrête les sans dossards !!!
 chrono sans appel : 51'45 ....
Un sourire jusqu'aux oreilles : même le soleil était fier de moi !
Vraiment chouette cette corrida !!! Olé  et joyeux noël !
La Tortue....

sylvie : Trail de Vélizy

Bonjour a tous ! Ce matin Fatima, Nathalie, Viviane et moi avons découvert le trail de Vélizy 16km54 ( il y avait aussi le 30) Super parcours avec des côtes d'enfer dans la forêt de Meudon ! Sous la pluie et la grêle et dans la boue j'ai terminé en 1h35, les filles vous donneront leur temps. Très bien organisé du début jusqu'à la fin : au départ un sac et des gants offerts, a l'arrivée soupe à la crème de choux fleur, vin chaud, sandwich pour les malades de fromage comme moi au Beaufort, à l'Abondance ou au Brie, orange ect. + la médaille finisher. Bon wk et bonne recup a tous ceux qui ont couru ce matin ! 

Laurent : Marseille cassis 


Me voilà revenu de Marseille, tout heureux. (je garde le suspens au fil du récit).

Dimanche matin, rendez-vous sur la ligne de départ de cette 35ème édition du Marseille Cassis.
Un monde fou, et un speaker qui n’arrête pas de vanter cette course classée parmi les 50 plus belles courses au monde.

Cette année une nouveauté, dont  j’ai pu bénéficier : un SAS pour les moins de 1h40 qui permet de partir directement derrière l’élite et le SAS existant de 1h30.
Mon objectif est de faire mieux que les 1h40 de l’année dernière où j’avais été aidé par des vents de dos.
Pour cela, j’avais sur mon bracelet tous mes temps de passage de l’année dernière pour essayer de grappiller quelques secondes à chaque kilomètre.
Il fait chaud et lourd, le soleil pointe également son nez. Cette épreuve va être difficile !
9h31, c’est parti ! J’attaque le premier kilomètre à 4’44, déjà 1 minute de gagné.
La côte s’accentue, j’accélère 4’42 au second, la côte s’accentue encore et toujours 4’42 au 3ème soit déjà 2’15 d’avance puis 3’30 au 5ème par rapport à l’année dernière.
Par chance, le ciel se voile et un petit vent de face me rafraîchit.
Je continue à accroitre mon avance, la pente commence à s’accentuer, le paysage devient splendide avec une vue magnifique sur les calanques.
Au 8ème, 4’20 d’avance, j’attaque la partie la plus difficile de cette côte. Je me dis qu’avec cette avance qui augmente, ce sera le chrono ou moi qui explosera à l’arrivée.
Au 10ème, c’est fait la partie la plus dur est derrière moi, j’arrive en 50’ au 10kms soit 5 minutes d’avance !
Maintenant j’attaque les descentes et les petits faux plats montants.
Cela devient difficile, les allures augmentent, je ne regarde plus mes temps, cela va trop vite et je n’ai plus beaucoup de jus.
Au 16ème, nous arrivons sur Cassis. C’est du délire, digne de l’arrivée du tour de France, Un monde fou, des chemins en lacet qui rétrécissent
Puis la fameuse côte des pompiers, je n’en peux plus, je ralentis un grand coup pour encaisser cette petite montée puis la délivrance, une nouvelle belle descente jusqu’au port.
Encore plus de monde le long du port pour nous encourager jusqu’à la ligne d’arrivée, le délire est à son maximum, mes jambes aussi. Je vois le chrono du scratch passer à 1h36, j’accélère encore, le cardio n’en peut plus et là, Victoire un chrono de fou que je n’espérais même pas : 1h35’15" et 1h36’36" au scratch soit 5 minutes de mieux que l’année dernière !
En bonus, un bain de mer dans une eau encore chaude et turquoise.

Je finis donc 1591 sur 15000 inscrits en 1:35:15 réel.
Ça va être difficile de mieux faire !


SAïd : marathon de Berlin

Samedi matin, vers 10h00 mon épouse me dépose à l'aéroport d'Orly Sud .
Direction : BERLIN.
Pour y faire quoi : Le MARATHON !!!
Avec qui : Mon entreprise qui s'appelle XEROX.
J'ai eu la chance d'être tiré au sort car le nombre de places pour participer était limité.
Nous étions environ une centaine pour l'Europe dont une vingtaine pour la France.
Je retrouve à l'aéroport quelques collègues qui prenaient le même avion que moi et direction l’Allemagne.
L'avion part à l'heure et nous voilà à BERLIN en fin de matinée.
Qu'est ce qu'on fait? On va chercher le dossard ou on passe à l'hotel d'abord?
On fait donc 2 groupes et je pars avec un groupe chercher mon dossard.

On prend donc le RER et on arrive à destination : Que de monde!!!
BMW sponsorise l’événement et l'organisation Allemande est extraordinaire .

On récupère les dossards et on fait ensuite une balade dans le salon des exposants où je m’achète une ceinture pour mettre mes gels.
Ensuite, on décide de rentrer à l’hôtel qui nous avait été réservé .
J'avais mal au pied à cause des chaussures de ville que j'avais mise pour le voyage et j’espérais ne pas avoir d'ampoules pour le lendemain.

C'est un superbe hôtel ,très confortable et nous avons été accueilli par des gens formidables de XEROX Allemagne qui nous ont remis notre maillot de course aux couleurs de XEROX ainsi qu'une invitation pour la soirée PASTA PARTY.

Nous étions conviés à la PASTA PARTY pour 19 heures à laquelle nous nous sommes rendus après un peu de repos et une douche rapide.J'avais mis mes tongues pour soulager mes douleurs aux pieds.
Nous étions 100 représentants XEROX EUROPE avec notre PDG qui a pris la parole pour nous encourager pour la course à laquelle lui aussi participait.
J'ai pris 3 grosses assiettes de pâtes et ensuite direct au dodo mais le sommeil ne venait pas.
On a donc préparé avec mon voisin de chambre, toutes les affaires pour la course du lendemain en veillant à prendre le stricte nécessaire : conseil de DD.
La nuit était longue et je me suis réveillé à plusieurs reprises.

Réveil à vers 5H30 du matin pour aller déjeuner 3 heures avant le départ prévu à 08h45.
Que de bonnes choses au buffet mais le coach a dit déjeuner simple : pain ,beurre confiture,thé mais j'ai rajouté un peu de salade de fruits.
Nous remontons nous préparer et ensuite départ pour la ligne de départ.
6H45 : Température extérieure,environ 6 degré et un beau soleil qui se lève.
Nous voilà parti pour environ 2 Kms en trottinant.
On se sépare et je vais dans mon SAS des 3H15 à 3H30.Mon objectif de départ :3H30 pour battre mon précédent temps de 3h44
Je fais du PPG ,je m'échauffe et me concentre et j'attends avec impatience le TOP DÉPART.Je me place parfaitement en faisant attention aux objets au sol.
8H45 c'est le départ, dans mon SAS ,pas trop de monde mais derrière c'est plein à craquer .
C'est parti et je lance mon chronomètre. Que de monde sur la route pour encourager.
J'attends le 1er ravitaillement que je rate car il est situé au 4ème Kms et je l'attendais au 5ème : tant pis,j'ai de la réserve,je m’arrêterais au prochain.
Je suis bien et je suis en 23 minutes au 1er 5 Kms te je continue sur le rythme en me disant qu'il faut tenir et être régulier comme sur les 300 mètres que l'on fais au stade.
Je suis au Kms 10 en 26 et quelques, un peu d'eau que je ne bois pas de suite(conseil du coach car elle est froide) et je continue.
1 gel au bout d'une heure et les Kms s'enchainent toujours à allure constante.
J'arrive au SEMI en 1H38 et je suis toujours bien : Je prends encore un gel.
J'arrive au Kms 30 en 2H19 et je me dis ,si tu continue, tu vas réussir en 3H15 mais monte un peu le rythme.
J'avais un peu peur de monter de suite le rythme et je me dis qu'il faut maintenir voir légèrement repartir par la suite.
Kms 35 : 2H44

Allez Said ,t'es presque arrivé,continue comme cela et tu vas battre ton chrono et peut-être faire 3h15.

Je relance la machine mais c'est difficile et finalement à l'arrivée : 3h18.04 soit 3922 place sur près de 40.000 participants, 340 dans ma catégorie d'age,avec une vitesse moyenne de 12.78 Km/h (2ème SEMI en 1H40) et une moyenne de 4.41 minutes par Kms sur la distance.

Je suis très heureux de cette performance .
Nous avons ensuite eu un une belle médaille, pas de maillot de finisher (Il fallait l'acheter la veille) et un sac avec des choses à manger.
Le plus dur fut de rentrer à pied jusqu'à l’hôtel car les jambes n’étaient plus comme à l'aller.

Enfin, nous arrivons et je me prépare un bon bain chaud.
Après un peu de repos bien mérité, arriva la soirée ,encore très bien organisée où tous les 100 participants se sont retrouvés autour d'un festin,où chacun raconta sa course.
Tous,nous avions le sourire malgré la souffrance de la course,nous avions du plaisir.
On s'est tous lâcher à bien profiter du repas car cela faisait plusieurs mois que l'on faisait attention à tout.
Un verre de SCHNAPS pour certains,un café pour d'autres et la soirée se termina ainsi.
Nous avions prévus de visiter BERLIN le lendemain matin après le petit déjeuner et avant de reprendre l'avion l'après-midi.

C'est ce que nous avons fais et BERLIN est une belle ville avec des gens qui nous ont très bien accueillis.
Vers 13h30,nous avions repris le RER pour l’aéroport pour prendre notre avion pour Orly qui était vers 16h50.

J’espère revivre un autre marathon l'an prochain avec la TEAM XEROX car c'était une aventure formidable.
Un grand MERCI à notre coach DD pour ses conseils,ses entrainements qui m'ont beaucoup aidés .
La prochaine fois,au prochain marathon : 3h15 ou en dessous.

Mais avant, si le coach pense que je peux le faire,courant 2014, un trail d'environ 60 kms.

Said AMGHAR



Isa : trail des terrils - sept 2013

Jusqu'à la dernière minute j'ai tergiversé dans ma tête si oui ou non je prenais le risque de faire la course des terrils et puis c'est l'envie qui a été la plus forte. Malgré 3 semaines sans entrainement et toujours cette blessure au pied qui 
m’empêche de simplement marcher je décide de ne pas laisser ma mumu toute seule. 9 heures 30 pile poil le départ est donné on marche et (on danse meme) au son de la musique jusqu'à la bande d'enregistrement des puces sous l'arche. Départ plutôt cool...je pars derrière mumu très prudente...Pendant le premier km (comme à chaque course) bcp de monde me double... Mon pied me fait mal mais je fais avec...On attaque le 1 er terrill c'est un vrai mur ! et là je vois ma mumu au beau milieu et je ne peux m'empécher de l'encourager d'un "vas y mumu !". C'est là qu'arrivée en haut elle me prend en douce en photo...Le 2 ème terril est plus doux et je le trouve agréable. Dans chaque descente je m'éclate à fond. J'adore ça ! Au 6 ème km je ne vois plus mumu, je commence doucement à décrocher à cause de la douleur qui se fait de plus en plus ressentir...Je commence aussi à fatiguer. C'est là qu'on commence à avoir une sacrée ligne droite interminable avec pleins de pavés. Bonjour les pieds ! J'en bave mais je m'accroche.Quelques uns me double et m'encourage, ça fait du bien ! je marche 2 ou 3 pas pas plus et je repars en serrant les dents.Enfin l'arrivée tant attendue que je franchie en pleure dans un mélange de bonheur d'avoir fini et surtout de soulagement. Et une ambiance comme savent le faire les gens du Nord nous attend... 


Mumu : trail des maquisards 2013
Dimanche matin 18 aout, debout 5H30 du matin... ça commence bien, c'est chouette les grasses matinées de fin de vacances... mais bon, quand faut y aller, faut y aller!
La voiture toute propre est chargée et avec alain, nous retrouvons les courageux au stade, viviane, sylvie, magalie, laurent, cyril, le coach et sa fidèle épouse nous retrouvent sur place.
2 petites heures de voitures (et oui, il faut bien se perdre un peu) plus tard, nous voici arrivés à Lorris. Des pancartes nous indiquent d'entrer dans la forêt par un long, très long chemin poussiereux... nous arrivons enfin au carefour de la résistance lieu de départ de la course.. notre voiture n'est plus bleu marine mais blanche..au moins on sait ce qu'il nous reste à faire en rentrant !
toute l'équipe est prête et bien répartie sur les différentes courses... l'usoam est en force!
le 15 et le 23km partent en même temps, et moi avec ma copine Isa nous partons 5 minutes plus tard pour le 6km.... et là, je ne sais pas ce qui m'a pris... j'ai suivi le troupeau à une allure qui n'était pas la mienne... 2km après, je m'étonne, mais je tiens le coup.... des faux plats, encore des faux plats....ça devient dur, .. mais je sens qu'Isa est juste derrière moi et qu'elle aussi elle s'accroche... allez, encore quelques kilomètres, si, si j'en suis capable.. je peux le faire... une belle descente où je lâche tout... une belle montée où je maudits les trails, les coachs, les entrainements... mais je pense à la côte de juvisy et je me dis, c'est pas pire.. je marche 30 mètres et je repars.... et puis c'est l'arrivée...génial! Juste derrière moi Isa arrive... et oui nous sommes deux inséparables maintenant et je suis super fière d'elle car elle finie 2ème V2.... trop forte ma copine! Encore deux ans et je viendrai avec toi sur les podiums..!
Après l'arrivée du reste de l'équipe nous finissons par un pique-nique sympa avant de rentrée.. Voilà un beau dimanche d'Aout comme je les aime !


Catherine. : la montatou juin 2013


voici un petit Cr d'une très belle course, quelques peu exigeante non pas sur le dénivelé mais sur la longueur !
Ce matin, RDV à Boutigny avec Dédé... Hier je lui ai proposé un tour à Mondeville et il me répond ok pour Boutigny !!!!
Promis, il reste avec moi... départ donné à 9h30 : déjà là impossible de me mettre à ma place habituelle (c'est à dire loin de la ligne), il y un goulet, il faut être devant et rapide.... Tout ce que je sais faire quoi ! ça part très vite : les 2ers km sont avalés à plus de 12 à l'heure ( autant vous dire que je ne vais pas faire long feu...) le goulet est passé, je propose à Dédé de ralentir.... Non, non, tant que ça va tu tiens ! bon.... Camille est juste devant.... re bon !!!
sauf que arrive le premier ravito, ah oui j'ai oublié de vous dire : je suis partie les mains dans les poches, pas de camel, pas de gel, sortie cool quoi !, je reprends; premier ravito 5 km je commence à payer... Dédé "trépigne" je le vois bien... Alors je l'envoie avec Camille, à ce stade je ne suis même pas sûre de continuer sur le 24 km c'est vous dire !
bon je passe la bifurcation, j'ai repris mon rythme de groupe 2 : 10km/h et ça va mieux... Après un long passage dans les champ en plein soleil, nous reintégrons les sous bois... Ravito au km 11 ouf ! eau + orange et je repars : pas longtemps, une petite racine a eu raison de mon pied gauche : badaboum !un gadin ! pas de gros bob mais ça fait un peu mal et ça casse le rythme !
ensuite le terrain de jeu est superbe : chemins sablonneux, longues descentes, courtes montées... Je cours tranquille, ça va à peu près. Je fais des petites pauses au ravito, je marche dans les montée, et je tratine dans les descente !  faut bien compenser !
puis arrive les deux derniers km....ça devient dur, une longue montée dans laquelle je ne me précipite pas....il reste 1km et qui viens à ma rencontre ? hum ? Mon dédé !
petite discussion : -finalement tu n'as pas abandonné ?- Je ne pouvais pas te faire ça !- je t'aurai tué !!!! Merci Dédé !!! Il a très mal à son talon ( c'est ça les chaussures de pro!) il m'emmène sur le dernier km une toute petite côte et on y est : il accélère et gère mon effort et puis ça redescend et là je mes sens pousser des ailes je repars super vite, j'arrive en apné !
Mon bon ça vallait le coup, ce fut dur mais je ne fais pas un temps minable et je suis rincée ! d'après ma montre 2h36....
Grand bravo à Camille qui termine 1ère SEF en 2h22. Respect !
bises.
cath



Franck : le trail des moulins a Breuillet

> Au départ je devais faire une rando de vélo de route à Ollainville.... Mais mon indic sur la rando d'ollainville s'est un peu pris les pieds dans le tapis... Confusion entre le D+ et la distance... Donc 120 c'était le D+ et la distance 18k !!!! Je m'en aperçois à 2h du mat quand je rentre chez moi intrigué par l'heure de départ indiquée sur le site (8h30).... Bref... Je préviens illico les copains... Qui dorment... Bref...Je cherche un repli dans le coin. 100k du côté de Melun nickel. Sauf qu'au réveil : 1 est off et le 2è a les pattes coupées par ce changement de programme... Il prefere se coucher et compte aller courir à Viry plus tard.... Je charge le vélo bien décidé à partir... Finalement Catherine m'embarque sur son trail de 20k ! Elle a même retrouvé mon certif pour l'occasion. Elle va pas regretter. Et Hop me voilà aligné au départ avec un tas de corps plus filiformes les uns que les autres. Ben le plus drôle c'était la tête des autres quand ils voient un dodu avec un dossard sur le 20 !!! On encourrage les partants du 10 puis c'est à nous. Au bout de 2k je suis tout seul (derrière je précise), les écarts sont faits... J'étais dubitatif car il y a toujours des gars qui partent trop vite sur les courses non ? Je double les premières défaillances entre le 3 et 5 k puis plus rien jusqu'au 11... Un pt'it groupe entre le 11 et le 14 mais je suis arrêté dans mon élan après avoir pris un 1/4 d'orange qui réveille mon intestin. Pause obligatoire ! Tout à refaire je reviens sur le groupe au 17-18. Après comme sur le vélo ça sent l'écurie... Je me retrouve à tirer le groupe. J'me dit que je me grille et que je vais me faire surprendre dans le dernier K... K19 ça descend. Je me dis que c'est l'occasion de leur fausser compagnie... Et zoup je degringole la pente. Il reste 400m je suis tout seul et cramé. J'entends derrière moi les pas lourds d'une nénette qui tente de revenir mais je ne lui laisse pas d'espoir. Je passe la ligne ovationné par tout le club c'est super sympa. Mercis Mercis les amis. 2h15dans les bois de St Yon, St Sulpice et Breuillet : Top... Mais je sais pas pourquoi j'ai mal aux jambes :-P

Laurent : les foulées de clamart (10 km)

Je n'avais pas trop la pêche hier matin aux foulées de Clamart.
J'ai quand même fait 45'10 sur le 10km (96ème sur 380 arrivants, 33ème V1).
Dans la lancée de mes dernières courses, j’espérais faire une minute de moins.

Pour revenir à la course, c'est une très belle course entièrement dans la forêt de Meudon avec un mix entre chemin en bitume et chemin de terre.
Avec en prime une très belle et longue côte éprouvante à gravir.
L'organisation est parfaite : vestiaire, consigne, douche, massage, ravitaillement (avec des crêpes à l'arrivée).
Si j'ai l'occasion, je pense y retourner, d'autant que c'était qu'à 30 minutes en voiture.

Bon lundi et bon courage pour Annecy.

Catherine : trail des eaux vives
Bonjour tout le monde….
Il est des courses où il est préférable de prendre du recul pour ne pas en dire que du mal…A chaud…Lorsque la douleur est encore trop présente pour être objectif. Et bien le trail des Eaux vives fait partie de ces courses là, et plus généralement en ce qui me concerne, je pense les courses de montagne.
Bon vous êtes prêts ?
Mercredi 8 mai, toutes les conditions sont réunies pour passer une très belle journée : beau temps, pas trop chaud, mon chéri dispo pour m’emmener à Marseille je pars avec l’esprit léger : 23km j’ai déjà fait : c’est dur mais pas insurmontable…. après ! On arrive tranquillou, on passe l’ornière avec la nouvelle voiture que heureusement que ce n’est pas moi qui conduisait parce que…bref…Je prends mon dossard, le speaker nous rappelle les règles de consignes et de sécurité, patati, patata, les Joellettes sont présentes aussi, bravo à elles.
Et puis vient l’heure du départ : départ commun pour le 13 et le 23km et barrière horaire pour le 23km : 5 heures de course….Ah, gloups, une petite boule dans la gorge , l’autre fois j’ai mis 4h07mais il y avait du dénivelé en moins… Bref, mon chéri est là, le départ est donné : gros nuage de poussière mélangé au pollen des peupliers : bon pour mes allergies tout ça ! Je pars bien, sur les conseils avisés du coach intérimaire je « soigne » mon départ : ça descend (j’aurai dû savourer davantage ce moment d’ailleurs, mais pouvais pas savoir hein ?!?), je ne me laisse pas emmener, tranquille on est sur des chemins larges, genre piste, sur 2km environ puis séparation des deux parcours, nous c’est à gauche je regarde : ah ! bon on passe en mono trace, ça monte, (mais je suis venue là pour ça aussi), l’humeur est plutôt bon enfant…. Tout le monde doit avoir NOTRE coach, car ils appliquent tous la même consigne : marche dans les montées ; bon sauf les pros, évidemment eux terminent en 2heures, voilà, voilà !
On plaisante un peu avec les gens derrière qui envisagent de me pousser dans un ravin si je traine trop…Le terrain est très caillouteux, ça roule sous les pieds. J’écoute des conversations de droite et gauche, une retient mon attention : deux gars qui discutent : « L’an dernier, c’est à partir de St Cyr que ça descend ? Ah Tu as trouvé que ça descendait toi ? Moi j’ai eu l’impression de monter tout le temps ! » Dans ma tête je me dis : quand même ces Marseillais !!!!
Il fait chaud, j’ai pensé à la crème solaire mais pas partout : derrière le mollet par exemple, là, j’ai oublié… sommet, et hop on descend, chouette : ben dis donc c’est le même chemin à la descente     qu’à la montée, un single très caillouteux avec des pierres qui roulent : d’ailleurs je me tords la cheville sur un et je finis en vrac dans les buissons (pourtant je ne trainais pas là ? Faut pas pousser en plus y suivaient pas… Et vous ????), pas de blessures mais une bonne rayure sur le mollet droit… Bon ça calme tout de suite…4km qu’on court et pouf… Des signaleurs viennent à ma rencontre, je me demande bien pourquoi, après j’ai compris et ça me fait rire toute seule (oui à ce moment là j’arrivais encore à rire…) : comme ils étaient en contrebas, ils m’ont vu arriver puis d’un coup plus personne… tiens même en l’écrivant je m’imagine la scène et je me marre (suis pas rancunière….). Je repars moins vite, je n’arrête pas de me retordre la cheville : c’est con c’était LA descente sympa en sous bois avec pierres et terre mélangées (j’aurais dû savourer davantage aussi mais…..) : je regarde le chrono : 1h de course 5km… oui c’est ça…
En bas petit point d’eau, hop, on repart…en sous bois dans une vallée, faux plat montant… toujours montant….toujours montant….Mais c’est joli, ça devient dur, je marche… Je me laisse un maillot jaune fluo en point de mire…. Une dame qui trottine derrière me double et ajoute : ça fait drôle tout ce silence et ce vide après la foule du départ ? Ah oui tiens je n’avais même pas remarqué…. Est-ce un message ? bon aller, je trottine avec elle, mais ça commence à être long ce faux plat et le terrain est merdique, c’est que de la rocaille : je la lâche…ça monte de plus en plus, que ça pendant 6km : horrible ! un single où tu as juste la place d’une jambe et des buissons épineux de chaque côté, un sol qui te lamine les pieds à chaque pas, pas un quidam, en même temps tu ne peux pas te perdre…. Y’a qu’un chemin ! Depuis longtemps ça ne m’était pas arrivé : j’ai super mal aux pieds et sans déconner c’est chiant, long et chiant ; j’ai beau penser à vous, Mondeville et les bâtons, Elo et Viviane au Sanglier dans le sens que je n’aime pas, le petit message d’Audrey juste avant la course (c’est la dernière fois que j’ai souri)… J’en ai marre ! C’est la première fois que je croise des gens qui font demi tour parce qu’ils en ont marre et que c’est trop dur…ça n’en finit plus de monter sur des pierriers…A  chaque foulée long, chiant, long, chiant et ça monte encore !
J’ai rejoins le maillot jaune, on papote en haut de la crête (… montante), je reprends un peu de moral : le paysage est beau, il y a des signaleurs (au cas où on aurait envie de redescendre….) j’en profite pour demander un peu ce que je vois (ça monte toujours hein, rappelez-vous le Marseillais du départ….), je marche toujours, oh un sommet ?! Là tu te dis chouette, une descente ? !!! Nooooon, ça descend pendant 500m, très technique avec des panneaux « descente dangereuse », de la rocaille partout, et là un autre gars te dis ça remonte un peu à 150m, attention c’est dangereux… Ah, sans blague ?! Tu t’agrippes avec les mains, en plus y’a des petites herbes vicieuses avec des piquants au bout de leurs feuilles quand tu mets la main dessus c’est trop cool… que du bonheur !!!! Seul soulagement, je rattrape la petite dame qui avait continué de courir quand moi j’avais continué de marcher !!!!
Là c’est les 25 bosses avec le dénivelé en plus…En haut je vois un panneau St Cyr ! Nous y voilà. Un signaleur nous dit : ça descend pendant 3km, après ravito !!!! Yessssssssss ! Et c’est roulant : de la terre !!!! Photo, ravito du km 15, 3 heures, c’est ça !, Eau ( 1.5L) et on repart.
Première satisfaction : je suis dans les délais, je peux faire le tour de la croix. Et ça redescend beaucoup ! Je repars avec la dame et je la double : je ne la retrouverai qu’à l’arrivée ! J’ai toujours super mal aux pieds, mais tant pis ! En bas un gentil signaleur t’annonce la couleur : ça monte pendant 2.5km : voilà, voilà… et ben je marche pendant 2.5km ? Et alors ? Incourable de toute façon (pour moi), et le plus fun, tu doubles des gens en marchant à 3.9km/h. du délire…Le tour de la croix est fait 19km aussi… Après c’est que de la descente, sur de la piste. Je repasse cinq six gars qui n’en peuvent plus, même en descente, moi je n’ai pas mal aux jambes, je ne pousse pas trop non plus j’ai peur des crampes… Allez on finit avec une petite remontée en sous bois et des escaliers, hein histoire de t’achever !!! Et le chrono de l’arrivée : 2ème satisfaction : 4 : 01 :56 !!!! Et J’AI MAL AUX PIEDS !!!!!
Heureusement  il y avait un réflexologue plantaire qui m’a massé les pieds pendant 15 minutes et d’ajouter ben dites donc ils ont drôlement pris vos pieds ! Sans blague, tu l’as vu le terrain de merde ? Pour la petite histoire, cette nuit ça me lançait encore dans les pieds la résonnance des cailloux !!!!
Le coach intérimaire m’a dit un jour : « le sport c’est se faire du mal sans avoir mal »… Hier je ne savais plus quoi penser…. Alors j’ai pensé au coach qui me dit à chaque fin de course où je suis carpette : « Tu as fini ! » (Et j’ai même droit à un gros bisou !)
Pour cette course, je ne parlerai pas de plaisir, qui m’a manqué, mais de victoire sur moi-même. Annecy sera ma 3ème expérience en montagne….La dernière ?
Des résultats : 177ème sur 196 dans les délais, 25ème féminine sur 29 dans les délais
Bonne nuit ! Et merci de tous vos encouragements.



Laurent : le semi du chêne d'antan à Draveil


Dimanche matin, direction Sénart avec une bruine très froide à rendre jaloux le crachin breton et 5° au thermomètre.
J’avais prévu de courir en débardeur mais je me suis raviser pour un tee-shirt, des manchons et des gants, qu’il est beau notre printemps !
Côté challenge, je m’étais fixé le pari fou d’ignorer la fatigue du dernier marathon et de courir en 4’40 le kilomètre pour battre mon record d’une minute.
Un coucou à Camille et Jean-François que je croise avant le départ puis échauffement : footing, travail particulier des chevilles, gamme et accélérations.
Top départ, je suis emporté par l’allure rapide de la course, 4’26 le premier km, puis 4’32. Enfin, à partir du 3ème je suis à peu près dans l’allure fixée.
Quel plaisir de faire une course sur des chemins que nous faisons régulièrement en groupe !
Au dixième, 45’47 presque une minute d’avance, je crains de le payer plus tard. Sur la seconde boucle, je ralentis l’allure en montée (Si! Si! Quand on court plus vite que d’habitude, il y a des montées dans la forêt de Sénart).
Au vingtième, 1h33, ça va je n’ai pas trop perdu de temps, il ne me reste que 21 secondes d’avance sur le temps espéré, j’accélère pour tout donner.
Dernière ligne droite, j’aperçois le chrono à 1h37, j’effectue une dernière accélération pour conserver ce chrono.
Grosse satisfaction personnelle 1h37’42 !
Côté ambiance, quelques promeneurs nous encourageaient volontiers.
Pour le sujet sensible de Saïd, à l’arrivée, il n’y avait que de l’eau, des quartiers d’oranges, des raisins secs et du pain d’épice.
Mais un énorme buffet organisé par le traiteur Janiaud nous attendait.
J’ai vu les préparatifs, cela avait l’air excellent avec notamment une énorme pièce montée, mais avec le dimanche chargé que j’avais, je n’ai pas pu rester pour faire la dégustation.
Ce sera partie remise !




Patou : l'ardéchoise 37km

Voila on y est, coupe-vent et casquette obligatoire vue la météo de rêve : tant pis pour le look beau gosse.


Dédé lui est déjà sur la ligne prêt à en découdre. « PAN » c’est parti, je ne vois pas où sont Viviane et Alain, Thierry décide d’accompagner Audrey jusqu'à la bifurcation du 34 et 57. Je les suis en me disant : on verra bien si j’arrive à suivre. Thierry avec toute sa sagesse de course nous donne le bon rythme, là je dis à Audrey : « T’inquiète si le frangin est là il ne peut rien nous arriver ».

La pluie est là et bien là, la boue est aussi au RDV, 8 ou 9 eme km une petite distance me sépare de Thierry et d’Audrey. Je garde mon rythme par peur de me cramer.

Vers le 12 Km j’aperçois Viviane devant moi, je suis un peu surpris. Arrivé à son niveau je lui glisse un petit mot de soutien et je me rends compte qu’elle n’est pas au mieux de sa forme… Ce si dit plus ça monte, plus la pluie se transforme en neige. Allez je continue ma course, vers le 15 KM petit coup de mou, il est tant de se restaurer.

Arrivé à la citadelle petit bouchon, je prends le temps de m’alimenter Gel + petit bout de gruyers que Viviane m’avait donné le veille. Il faut rester vigilant car le chemin est vraiment technique et glissant.

La route est encore longue, j’essaie de garder mon rythme malgré le froid qui commence à m’envahir, je m’encourage en me chantant des petites chansons bidons.

Les kilomètres défilent au rythme de la tortue en attendant le ravito du 22 km . Mon collègue de devant s’impatiente lui aussi il a une fringuale. Aller je lui donne le reste de gruyère de VIVI, je regarde ma montre on est au 22eme KM toujours pas de ravitaillement, J’me dis : « c’est quoi ce GPS de merde,23 ,24 toujours rien, hum ça pu la rallonge » !

Ah ouf ! J’aperçois le ravito et MUMU qui me fait signe. Je décide de sortir mon arme secrète, un polo tout sec de mon sac, MUMU toujours au top me passe ses gants secs. Hum que du bonheur je bois, je bouffe et je repars tout neuf. 5 minutes après qui me double !? Je vous le donne en mille : mon frère et Audrey que je croyais loin devant. Ils ont pris leur temps au ravito.

Je décide de les suivre tant que je peux. Je m’accroche. Les kilomètres passent en même temps que la distance du binôme de choc s’allonge. Pas grave, je tiens comme ça jusqu’au 30 Km.

Après c’est la descente vers l’arrivée, le temps me parait long pour mon dos. Je demande à un gars à quel kilo on est, il me répond 32 km. Ouf ! plus qu’à deux kilomètres du bonheur ! Là le gars me répond : « Non il reste 5 km, car ils ont rallongés le parcours » : trop fort ces ardéchois !

M’en fou ; j’ai les jambes pour finir, je reste vigilant car c’est très glissant et je ne veux pas encore finir la tête dans la boue. J’aperçois le village en contre bas : « Allez Papat tu tiens le bon bout ».

Ca y est là je vois l’arrivée, trop cool! Sylvie est là avec son sourire légendaire, elle me félicite. Audrey, déjà arrivée aussi, à la banane malgré le froid.

C’est fait et bien fait, à ce moment j’ai une pensée pour le frero et les autres bien sur encore en course.Bon, il est temps de se restaurer. ET comme dit Ma Audrey :

« ALLO, non mais allo quoi. T’es trailleur et t’as pas de gel ! Non mais allo quoi ! »




PATOU


Patrice : L'ardéchoise 37 km (mais surtout 49 ans)
interview spécial anniversaire concoctée par ses supporters, et réalisé le soir après la course. Les questions peuvent être à double sens, voici celui choisi par Patou.

Patou es- tu heureux ?
oui
Sous le soleil ou sous la pluie ?
le soleil oui, mais trop chaud bof. Cela ne m'a pas trop dérangé d'être sous la neige, mais je préfère quand même mieux ça au ski.
Quelles ont été tes premières sensations ?
Au 14ème je me suis dit : mais qu'est ce que je fou là!
Au 17ème, j'ai bu, j'ai bouffé le petit gruyère de Viviane et nickel jusqu'au 20ème. Me changer au 22ème c'était super (surtout les petits gants tout chaud de mumu, une vrai mère pour moi).
Est-ce qu'avec le gel, ça glisse mieux ?
J'ai gardé celui que dédé m'a offert ce matin pour mon anniversaire, ça m'aidera à faire passe le saucisson que j'ai eu aussi en cadeau.
Pour toi, c'est tous les combien ?
là c'est bon, je suis pressé de rentrer
C'était dur ?
oui c'était dur, même très dur
Tu te sens lièvre ou tortue ?
Je suis une tortue avec de longues oreilles et une toute petite queue.
49 ans pour toi, en année ou en cm ?
en année...m'enfin!
C'était quand la première fois ?
Il y a quelques années, le marathon de la Rochelle en 2002.
Tu t'es senti comment après ?
fier et je me suis dit : ça y est , je suis un warrior!
Tu as trouvé ça bon ?
C'était long, mais qu'est ce que c'était bon

Bon anniversaire Patou.... toute la bande des journalistes amateurs te font pleins de grosses bises.

Catherine : trail des lavoirs 29km
dimanche 21 avril, trail des lavoirs...Vallée de Chevreuse....
départ d'Athis à 8h, en rejoignant l'autoroute, nous croisons Viviane, bien matinale le long des pistes...Un coup de tût tût, et nous filons !
Arrivées sur place Elo reconnait le parking des 4 châteaux...
Nous arrivons juste à temps pour voir le départ de Saïd sur le 44 km...
10h, après un petit briefing, nous partons donc sous un soleil splendide. Lakdar est déjà loin devant, Elo a mis les écouteurs, on se souhaite une bonne course...Et c'est parti pour 29km annoncés. Un début en montagne russe, ça monte, ça descend, ça remonte, ça redescend.. J'arrête avant que tout le monde se mette à vomir, mais pour nous cela ne s'arrête pas... On a tous bien écouté les conseils de Dédé : on n'a pas couru dans les côtes !
Tout se passe bien pour moi, tranquille au départ, promis Alain. Le paysage est superbe, des noms magiques : le lavoir de la source des fées... Bon,pour le tourisme, demander à Elo et moi, Lakdar, n'a rien vu (...), même pas la balise de pointage de Course d'orientation....
Malgré un départ tranquille , petit moins bien au bout d'une heure...Mais bon, je gère. On croise même un petit café, où je m'arrêterais bien prendre un coca...
note pour l'an prochain, emmener 3€...
Le terrain est très varié, les sols aussi...Ceci dit par temps de pluie je le pense beaucoup moins amusant.... Puis arrive la surprise du 24ème km : la buse...conduit d'évacuation des eaux de pluie sous la route.de la bouillasse très dense sur 1m50 avant de passer dans le conduit qui doit lui,faire 1m30 de diamètre...Elo était ravie :), moi en canard:(.
La fin roule toute seule, à ma grande surprise !
C'est une course magnifique, technique, mais pas de quoi se dégouter.
Pour moi un super souvenir !
en attendant la suivante.LOL 


Said  : trail des lavoirs 44km

Voici le résumé de ma course de ce matin :

Après un bon petit déjeuner matinal vers 6h30, j'avais RDV avec Lakhdar 
pour le départ du stade prévue à 7H30.
J'avais préparé mon sac la veille avec le nécessaire pour tenir 
plusieurs jours de course !!!
Lakhdar était à l'heure et moi aussi.
Nous sommes arrivés vers 8H15 sur place pour le départ prévu à 9H00.
Débriefing à 8H30 pour donner les explications sur les 2 boucles (16 
Kms, 29 Kms).
Nécessité de poinçonner son dossard sur chaque boucle en cours de route.
Passage dans une buse de diamètre de moins d'un mètre au Kms 35 (on ne 
pouvait pas couper la route : disqualification).
Je m'échauffe et Lakhdar prend quelques photos avant le départ.
9h00, le départ est donné.
Je boucle la première boucle en 1h10.
C'était une boucle de 16 Kms avec quelques côtes mais beaucoup 
d'endroits où tu te fais plaisir à dérouler.
Je ne m'arrête pas au ravitaillement : pas besoin car j'avais tout : 
eau,barre céréales,dates ,gel ...
Premier hic : au départ pour la 2ème boucle ,comme tu repasse par le 
point de départ, un peu de perte de temps car pas trop d'indication et 
manque de personnel pour te le dire.
Je trouve finalement mon chemin.
Hou là là : très grosse côte : il faut marcher.
Après cette côte,descente,plat avec de la monotrace, je suis un groupe 
de 2 en dépassant parfois et en me faisant dépasser parfois.
Au Kms 25, je perds du temps,il fallait tourner et je n'avais pas vu la 
trace.
Je perd environ 6 minutes et 5 places : pas grave.
Je retrouve beaucoup de monde sur la route et je ne comprenais pas : 
j'étais sûr d'être bien placé et je n'avais autant de monde devant moi.
Je comprends un peu plus tard.
Je retrouve sur la route Elodie,qui faisait le 29 kms.
Et c'était les coureurs du 29 Kms, qui était parti à 10 h00 que je 
rattrapais.
J'étais donc bien.
Puis vers le kms 30 : début de mal aux cuisses,genoux ...
Impossible d'avancer vite.
Alors j'ai pensé aux séances d'entrainement, à un article que j'avais lu 
dans l'équipe : quand tu as mal à un endroit, n'y pense pas et cela passera.
Je voyais des coureurs arrêtés à cause de crampes,marcher et je me suis 
dis il faut continuer : que va dire DD si je m'arrête.
Je ne suis pas venu là pour cela.
J'oublie la douleur et pense à autre chose.
J'avance.
Des côtes,des descentes et c'est là où je sens les ampoules : dans les 
descentes.
Alors je ralenti un peu.
Arrive le kms 35 et le fameux passage sous la route.
De la gadoue, et un passage d'environ 80 cms de diamètre où tu es obligé 
de marcher en canard sur une dizaine de mètre et dans l'eau.
A la sortie,une corde pour grimper et sortir de ce trou pour retrouver 
le monde extérieur.
Un peu de bitume puis une côte.
Les kms passent et enfin la ligne d'arrivée.
Je visais 5h00 et je suis arrivé en 4h24mn et 15 s.
3ème V2 , 23 ème au scratch sur ????au moins 150 coureurs(peut-être 300).
Aucune récompense par catégorie et j'étais donc un peu déçu de ne pas 
ramener de trophée au club.
A la ligne d'arrivée : Lakhdar et Catherine qui criaient  allez Said!!!
Déception aussi devant la pauvreté du ravitaillement final où tu avais 
le droit à un verre de coca car il fallait laisser aux suivant, des 
bananes coupées en 10, 3 rondelles de saucisson, 3 morceaux de fromages 
,quelques chips enfin très pauvre au vu du chic de la région.
Dommage, de terminer sur cette mauvaise note avec les récompenses 
uniquement aux 3 premiers de chaque catégorie.
A part cela,les paysages étaient vraiment splendides : c'était un 
mélange de SENART,MONDEVILLE,25 bosses.

Prochain objectif pour moi : faire un 50 kms ou juste au dessus.
A bientôt.

Said.






Super course du lièvre et de la tortue. Le paysage m'a bien plu. J'ai eu le temps de regarder partout cette fois !le sol de très près aussi ! (grâce à une racine) Même si les deux dernières cotes ont finies par m'achever je trouve que j'ai bien couru dans l'ensemble et c'est là que je me suis rendue compte que tout le travail que l'on fait dans la semaine et le dimanche (surtout aux 25 bosses ainsi que le travail en cote) à fini par payer...Merci le coach même si des fois je râle et que je trouve tout ça bien dur ! merci aussi au soutien des copines, Murielle, Magalie ainsi que tous les autres...Je suis très fière de notre section !



Thierry : marathon de paris 2013




Salut les trailleurs,

pour nous ça c'est bien passé , mais froid au départ .

Donc j'ai couru avec mon sac à dos , couvert au départ et arrivé au 10eme kms






prostate , donc arrêt pipi , vu que nous étions dans le sas de 3h15 olivier et moi.

L'allure était rapide pour moi ,j'avais( 2 minutes en moins sur temps de passage) mais valais mieux un peu d'avance vu les arrêts pipi en perspective.

Au 21 eme kms envie encore et donc arrêt au 25 eme .là plud qu'1 minute d'avance ,

puis au 30 eme trop chaud , donc arrêt repipi et fringue dans sac .

et là plus de temps , il fallait recoller , donc j'ai tenu le coup, mais dur dur ce marathon avec les pavés qui font du mal , mais le mental était là , car au 32 je me suis dis encore deux tours du port aux cerises , mais facile à dire !!!!

Donc je me suis calé derrière des p'tits cul de gonzesses et j'ai fini temps bien que mal!

 j'attends le résultat du net !!

je confirme un marathon restera un marathon .cette année il y avait 50 000 inscrits ,du monde partout .Maintenant je me repose et vais drainer en faisant du vélo avant de reprendre la course .

sous reserve des temps de nos chronos

temps de olivier : 3h16

temps de lakhdar : 2h59'24''

temps de thierry : 3h31'34''

Mission accomplies, nous rentrons à l'écurie nous restaurer .Gros bisous à vous .thierry


Laurent : marathon de paris 2013


Voila, j'ai bouclé aujourd'hui le marathon en 3h38, j'attends les temps officiels.

Au départ, il faisait un froid de canard, j'ai pris l'option débardeur et short court comme pour un cross.
Je grelottais dans mon poncho en attendant le départ, mais bon la machine allait se réchauffer par la suite.
8h45 Top départ, j'attends toujours, finalement nous nous élançons vers 9h en nous annonçant que les premiers étaient déjà à Bastille !
Je suis surpris car dès le départ, la course est relativement fluide, je prends tout de suite mon allure de 5' au kilo.
Je suis réglé comme une horloge suisse, 25' au 5kms, 50' au 10, ... 2h30 au 30, 2h55 au 35kms.
Puis le coucou (suisse) s'enrhume, je commence à sentir des crampes, j'adapte ma foulée pour courir à l'économie, et je réduis mes allures pour finalement finir à 3h38.
Je suis satisfait de ma course car j'espérais moins de 3h40 avec pourquoi 3h30 comme exploit personnel.
Mais comme j'ai fait une bonne gastro, il y a 10 jours, je craignais le payer durant la course.
Les temps officiels sont tombés :

classement réel 8962e
officiel 9418e
V1H 3152e
   
temps réel :
03H 38'47''

temps officiel :
03H 56'49''

 
 
Mumu : les 25 bosses le 1er avril 2013
Et non ce n'est pas un poisson, le 1er avril debout aux aurores pour allez aux 25 bosses s'éclater un peu.
Le temps est beau, il fait -3°, mais ça va monter dans la matinée.
Nous sommes une jolie équipe : cath, Audrey, Isa, said, Alain et dédé.
C'est partie, une bosse, puis deux, puis trois.....on croise quelques fêlés comme nous. Tiens voilà Ludo!
Les passages entre les rochers sont étroits, très étroits hein ISa, faut pas rester coincer, sinon on a le choix entre "mourir ou rester idiot".
Petite pause chocolat (c'est Pâques tout de même) et on y va.
On se perd un peu, question d'habitude, mais on retrouve vite la voiture. Ouf!
On part attendre les copains qui ne vont pas tarder a arriver... Ça nous dégourdît les gambettes qui sont un peu endolories...
Retour au bercail, sieste pour tout le monde
On verra demain si il y aura des courageux a l'entraînement... Encore faudrait il que nos jambes nous portent!



Saïd : les foulées de Villeneuve le Roi  le 24 mars




Le départ était à 10h15 du kiosque.

Je suis arrivé vers 9h30 après un footing d'échauffement à partir de la maison. Après mon inscription,petit café chez mes beaux parents qui habitent à Villeneuve le Roi aussi. Il faisait gris et froid avec un petit vent. La température devait être de 2 ou 3 degré maximum. Je me rends au départ et je rencontre quelques connaissances que je n'ai pas vu depuis fort longtemps : Plaisir de les voir. J'ai habité plusieurs années à Villeneuve le Roi. Je pense donc à me concentrer et à bien me placer au départ.






Départ groupé de 3 courses avec plus de 300 personnes : 6.6 Kms,13.2 Kms, 19.8 Kms. Je me mets donc devant avec pour objectif : 1h30 au 19.8 kms.

Top départ,ligne droite plate ,virage,puis descente légère plate,virage,ligne droite plate,virage,ligne droite plate,descente légère avec virage,ligne droite plate puis début de montée jusqu'au point de départ : faux plat.

Je me sens bien : départ à 15Km/h puis je décide de me maintenir à 13.5 Km/h au minimum avec des points à 14.5 km/h et le faut plat à 13Km/h.

Le 1er tour passe : monotone le paysage,bitume,zone industrielle,décharge sauvage à quelques endroits mais des bénévoles super sympa, 3 points de ravitaillements copieux.

J'attaque le 2ème tour de la même façon, accélération dans les parties descendantes,récupération dans les parties plates mais à bonne allure et j'attaque à fond les faux plats.

Tous les spectateurs nous encouragent.

Arrivé au tour,j'entends une voix : un de mes beaux frère m'encourage,cela me fait plaisir!!!

J'attaque le dernier tour : toujours dans mon objectif et même mieux si je continue à ce rythme. J'ai aperçu des coureurs avec des dossards identiques au mien qui étaient devant : ceux qui faisaient le 19.8 Kms avaient le numéro de dossard entouré au marqueur. Je me suis dis qu'il fallait patienter et ré attaquer de nouveau : il

fallait gagner des places. C'est chose faite par la suite au Kms 15 : quelques uns marchent,d'autres ralentissent, j'en profite. Plus que quelques Kms, je regarde mon chronomètre : bonne surprise, je vais battre mon objectif. Je vois la ligne d'arrivée.

Ma femme,un de mes enfants,ma belle mère étaient  là à l'arrivée pour m'applaudir... J'arrive , je passe la ligne et :


Dossard 376

8ème au scratch

4 ème dans ma catégorie


1h27.02 sur 19.8 Kms

13.650 Km/h de moyenne.

  Je suis très satisfait de ma course.J'ai pris du plaisir malgré le froid et le paysage.


Au fait le 1er est arrivé 1er ,évidement en 1H...(je ne sais plus) mais à plus de 17 Km/h de moyenne,il était de la même catégorie mais mon beau frère qui le connait m'a dit que c'était un ancien champion et numéro 7

européen !!! je ne pouvais pas aller plus vite ou alors un tout petit peu,je voulais avant tout gerer et voir si je pouvais tenir plus de 13.5 Km/h de moyenne sur cette distance.


Je ne ressens aucune fatigue et je suis arrivé tranquille, pas essoufflé,pas mal aux jambes... 

J'ai remercié les organisateurs ... 

Je suis très content et je remercie DD et l'ensemble des membres du club qui m'ont accueilli depuis 2 ans et aider à progresser.


Prochain RDV avec vous : Le lièvre et la tortue avant le trail des Lavoirs.

VIVIANE : écot rail 30km


En faite : il y avait 31.5 km ( et moi je m’étais préparé moralement pour 30 km )

Voici mon temps : 3H 12.11
 J’ai fini 10 ième V2F sur 94 Donc , je n’étais pas la dernière

Il y avait de la boue et du vent , j’ai eu un peu froid

J’étais bien  , jusqu’au ravito : 20 km
Après , un peu moins

Mais , le pire , ce fut les 5 derniers km
J’avais les 2 cuisses toute dure , lorque je marchais elles me faisaient très mal
Donc , j’ai préféré trottiner , mais j’ ai souffert
Je ne sais pas pourquoi , et pourtant  je me suis  bien hydraté

Dédé : pourquoi j’avais mal aux jambes ?

Alain : merci pour ton conseil : j’avais coupé des petits morceaux de gruyère et c’est une très bonne idée

A l’arrivé : pas terrible , un peu de mal à respirer
Cela prouve que j’ai tout donné

Viviane : trail d'auffargis (février 2013)

Alors Viviane, tes impressions après ce 20KM ?
"c'était dur, mais le site est superbe, il faudra absolument le refaire avec toutes l'équipe... il y a des super côtes qui devraient plaire à Sylvie.. Je reviendrais!"


Catherine : Trail de Sainte Beaume (mars 2013)

salut tout le monde,
et bien voilà c'est fait : 23km et 1350m D+.... il serait bon aussi de compter le D-....course très difficile pour moi.... Le cardio a bien tenu mais mes jambes beaucoup moins... Mes petites douleurs habituelles se sont réveillées dès le 10 ème km... il faut dire qu'il y a en gros 10 km de montée dont 2km où nous sommes quasiement à la verticale...2.9km/h et on a l'impression d'être à fond ! après c'est dommage c'était un plat descendant avec des pierres qui roulent sous les pieds ( mais ça c'est tout le temps !!!) mais impossible pour moi de courir....Sporténine,Arnica et eau....bon j'en profite pour regarder le paysage, faire quelques petites photos , mais pas de chance les brumes montent !!! je repars doucement ça va mieux, ah ça monte encore... mais après c'est la descente... Chouette.... jusqu'à ce que je vois à quoi ressemble la descente la même verticale que la montée sur des roches saillantes et glissantes...Youpi !!!! d'ailleurs ils nous ont mis une corde hein , sont sympas quand même ! je vous passe les jolis singles mais trop techniques pour moi pour que ça m'éclate.... enfin 2ème ravito km 15....ouf, coca tuc, eau pétillante saucisson soupe fromage tout y est....Je n'ai plus mal aux jambes on redescend avec un peu de bouillasse le soleil est là, tout va bien..
encore une petite montée, mais bon, on est là pour ça aussi, dans les sous bois...sauf qu'à la sortie des sous bois, je lève la tête pour regarder au loin....Un gros mot sort de ma bouche....Le monsieur devant moi se marre...Ah oui, relever la tête c'était une erreur....encore une verticale horrible....Mais promis qu'ils disent après y'en a plus.... oui sauf qu'après les montées horribles, il y a des descentes horribles avec plein de pierres qui se dérobent de partout et de la pente...bon bref, je me sens bien, plutôt bien même..Je descends pas trop mal, je remonte quelques uns qui m'avaient doublée à l'arrivée du 10 ( vous suivez ?!)les pierres redeviennent de la terre, superbes singles au milieu du thym et du romarin.... Et là devinez quoi ?!!! une 'tite côte... tranquille...Mais en repartant, un mauvais appui me fait ressentir une vilaine douleur derrière la cuisse... on calme le jeu, plus d'arnica.... 3eme ravito km18... toujours aussi bien... les bénévoles doivent se marrer à voir nos têtes déconfites arrivées.... ça tire un peu? non, non pensez vous....2 verres de coca et trois tucs plus tard, je repars en marchouillant( l'aurait pas été content le coach)....A ce moment précis, j'ai mal et je n'envisage surtout pas Annecy...il reste encore 5km...ça fait plus de trois heures que je cours.... Et puis deux petites voix me parlent et me poussent : je vais être méchant mais maintenant il faut courir jusqu'au bout, allez Catherine ( les auteurs de ces phrases se reconnaitront). Alors je suis repartie, je n'ai plus trop mal aux cuisses alors je prends un rythme et je m'y tiens quel que soit le dénivelé, montée ou descente, plus question de marcher.... Et ça fonctionne... Je vais au bout sans souffrir le martyr, sans marcher alors que plein bâche, ça me redonne du courage, je sais que je ne peux physiquement pas accélerer, même si j'en ai envie, mais je termine !!!! 4h07...23km... 1350M D+.... extrêment difficile... Je m'inquiète un peu pour la suite....Mais contente de l'avoir fait !
aujourd'hui je marche en canard, mais promis, demain je décrasse une petite demi heure...
biz à tous...





2 commentaires:

Anonyme a dit…

Fatima :La by night"le 7 Novembre 2015
Ce trail de nuit a été pour moi une grande première, c'était un 21 km dans la forêt de Mondeville . Nous sommes partis à 16 heures du stade. Une fois sur place nous avons récupéré nos dossards .Le départ a eu lieu à 17h30 et j'étais accompagné de Mourad .Nous avons traversé 3 km de champs avant d'arriver dans la forêt .je me sentais bien pendant le départ et j'ai gardé un bon rythme . j'ai commencé à allumer ma lampe une fois dans la forêt et là j'ai senti les premières sensations de trail de nuit, rien à voir avec les courses en journée .Plus les kilomètres défilaient et plus la nuit tombait et je me suis retrouvée dans une ambiance spéciale mais super agréable. Il fallait faire très attention à ne pas chuter, j'étais donc toujours concentré.Heureusement j'avais une super lampe sur le torse, comme " Iron man" Je me suis retrouvé seule pendant la course car parfois il y avait une distance entre les coureurs et moi . Mourad n 'étais jamais très loin et il était toujours là pour me donner des conseils pour éviter la chute " attention une pierre, un tronc etc...). J'ai commencé à sentir la fatigue au bout du 16ème kilomètres ( Mourad me donne un gel , et hop ! C'est reparti...Il a fait chaud pendant la course et c'est mieux comme ça car au moins j'aurai une bonne image des trails de nuit. Et là nous arrivons aux 3 derniers kilomètres de champs qui m'ont paru interminable.J'entends encore la voix de Mourad qui me dit allez c'est fini ! accroche toi... Nous arrivons enfin et toute l’équipe nous attendais et m"encourageait. J'ai beaucoup aimé cette aventure et j'espère en refaire une autre avec les copines du club .Bises Fatima

Nathalie a dit…
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